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Le PDG d'Air Algérie va engager une restructuration (photo DR)
ALGÉRIE. Selon Mohamed Saleh Boultif, PDG d'Air Algérie, la situation financière de la compagnie aérienne nationale algérienne est saine. "La situation financière de la compagnie n'est pas déficitaire car les produits hors exploitation compensent quelque peu les pertes, et les subventions de l’État couvrent le manque à gagner sur le réseau intérieur, estimé à 4 milliards de dinars (41,38 M€)" a affirmé Mohamed Saleh Boultif lors d'une intervention sur la radio nationale dimanche 8 janvier 2012.
Air Algérie va cependant mener un plan de restructuration reposant principalement sur le renouvellement d'une partie de la flotte (les Boeing 767 qui ont plus de vingt ans), l'acquisition d'avions-cargos et le renforcement des appareils moyens courriers.
La compagnie a vu son chiffre d'affaires baissé de 58 (568 M€ en 2010) à 55 milliards de dinars (599 M€ en 2011) notamment à cause de la concurrence accrue sur les marchés de proximité comme la France, l'Italie et la Turquie. "On a remarqué surtout sur nos réseaux essentiels tels le réseau France, Europe, Méditerranée et Moyen-Orient, que la concurrence est très forte. Avec le retour des compagnies étrangères, il y a une érosion de nos parts de marchés" souligne le PDG d'Air Algérie. Ceci justifie la position d'Air Algérie contre un accord "open sky" qui ne ferait que faciliter la concurrence.
Air Algérie va cependant mener un plan de restructuration reposant principalement sur le renouvellement d'une partie de la flotte (les Boeing 767 qui ont plus de vingt ans), l'acquisition d'avions-cargos et le renforcement des appareils moyens courriers.
La compagnie a vu son chiffre d'affaires baissé de 58 (568 M€ en 2010) à 55 milliards de dinars (599 M€ en 2011) notamment à cause de la concurrence accrue sur les marchés de proximité comme la France, l'Italie et la Turquie. "On a remarqué surtout sur nos réseaux essentiels tels le réseau France, Europe, Méditerranée et Moyen-Orient, que la concurrence est très forte. Avec le retour des compagnies étrangères, il y a une érosion de nos parts de marchés" souligne le PDG d'Air Algérie. Ceci justifie la position d'Air Algérie contre un accord "open sky" qui ne ferait que faciliter la concurrence.