
En 2015, l'Europe sera desservie en gaz naturel par un gazoduc traversant le Sahara du Niger à l'Algérie (photo CC-K.OTSUBO)
ALGERIE / NIGER / NIGERIA / EUROPE. Réunis à Abuja au Nigeria, les ministres du pétrole et de l'énergie d'Algérie, du Niger et du Nigeria ont signé le vendredi 3 juillet 2009 un accord pour construire un gazoduc à travers le Sahara.
Ils entérinent ainsi un projet né après un mémorandum d'entente signé, en janvier 2002, entre Sonatrach et la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), comprenant notamment une étude de faisabilité.
Baptisé Trans Saharan Gas Pipeline (TSGP), ce gazoduc de 4 128 kilomètres (dont 2310 traverseront le territoire algérien) servira à alimenter l'Europe en gaz puisé dans le delta du Niger au sud du Nigeria .
Le TSGP permettra de réduire le déficit gazier de l'Union européenne et de sécuriser son alimentation.
Ils entérinent ainsi un projet né après un mémorandum d'entente signé, en janvier 2002, entre Sonatrach et la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), comprenant notamment une étude de faisabilité.
Baptisé Trans Saharan Gas Pipeline (TSGP), ce gazoduc de 4 128 kilomètres (dont 2310 traverseront le territoire algérien) servira à alimenter l'Europe en gaz puisé dans le delta du Niger au sud du Nigeria .
Le TSGP permettra de réduire le déficit gazier de l'Union européenne et de sécuriser son alimentation.
Shell et Total s'intéressent au projet
Le projet comprend la mise en place d'une vingtaine de stations de compression sur tout le trajet.
Le TSGP pourra transporter quotidiennement de 20 à 30 milliards de mètres de cube de gaz naturel.
L'investissement est estimé à 10 mds$ et engage les trois compagnies pétrolières nationales de chacun des pays.
La société russe Gazprom détiendra une part dans le gazoduc via Nigaz sa joint-venture à 50/50 avec la NNPC. Tandis que deux compagnies européennes, l'anglo-néerlandaise Shell et la française Total, pourraient entrer dans le projet.
Le TSGP pourrait être opérationnel d'ici 2015.
Le TSGP pourra transporter quotidiennement de 20 à 30 milliards de mètres de cube de gaz naturel.
L'investissement est estimé à 10 mds$ et engage les trois compagnies pétrolières nationales de chacun des pays.
La société russe Gazprom détiendra une part dans le gazoduc via Nigaz sa joint-venture à 50/50 avec la NNPC. Tandis que deux compagnies européennes, l'anglo-néerlandaise Shell et la française Total, pourraient entrer dans le projet.
Le TSGP pourrait être opérationnel d'ici 2015.