Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La Commission européenne accepte la reconduction d'une aide française aux entreprises de transport de passagers
-
La Commission européenne réclame une intervention d'urgence sur les marchés de l'énergie
-
L'UE a débloqué 53,7 mrds€ pour aider ses pays partenaires à absorber les conséquences de la Covid-19

La joint venture couvrirait 443 destinations (logo AA)
ESPAGNE. Le 13 février 2010, le ministère des transports américain a donné son accord à un rapprochement entre Iberia, British Airways et la compagnie American Airlines. Une alliance commerciale qui permettrait à ces trois compagnies d'exploiter conjointement les horaires, les tarifs et les capacités des vols transatlantiques.
« 443 destinations devraient ainsi être desservies dans 106 pays par cette joint-venture », à en croire American Airlines. Financièrement, c'est une véritable aubaine pour ces trois acteurs. A titre d'exemple, selon les analystes de Royal Bank of Scotland, « le chiffre d'affaires annuel de British Airways pourrait atteindre 230 millions d'euros grâce à ce rapprochement ».
Reste pourtant une dernière étape à franchir pour ce mastodonte des transports aériens : obtenir l'accord de la Commission européenne qui est actuellement en train d'examiner le dossier, comme elle l'a fait savoir le 1er févrer 2010. Une décision est attendue pour les prochains mois, sachant que certains grands acteurs du secteur critiquent déjà ce rapprochement. A ce titre, le président de la compagnie Virgin Atlantic, Richard Branson a qualifié la décision américaine de « blague »: « j'espère que la Commission européenne imposera des clauses supplémentaires destinées à protéger le consommateur », a-t-il ajouté.
« 443 destinations devraient ainsi être desservies dans 106 pays par cette joint-venture », à en croire American Airlines. Financièrement, c'est une véritable aubaine pour ces trois acteurs. A titre d'exemple, selon les analystes de Royal Bank of Scotland, « le chiffre d'affaires annuel de British Airways pourrait atteindre 230 millions d'euros grâce à ce rapprochement ».
Reste pourtant une dernière étape à franchir pour ce mastodonte des transports aériens : obtenir l'accord de la Commission européenne qui est actuellement en train d'examiner le dossier, comme elle l'a fait savoir le 1er févrer 2010. Une décision est attendue pour les prochains mois, sachant que certains grands acteurs du secteur critiquent déjà ce rapprochement. A ce titre, le président de la compagnie Virgin Atlantic, Richard Branson a qualifié la décision américaine de « blague »: « j'espère que la Commission européenne imposera des clauses supplémentaires destinées à protéger le consommateur », a-t-il ajouté.