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ESPAGNE. Abengoa propose un plan de financement de sa dette qui doit lui permettre de trouver un accord avec ses créanciers d'ici le 28 mars 2016, échéance fixée par les tribunaux. Objectif de ces deux prochaines semaines : trouver suffisamment de fonds et de garanties pour couvrir 60 % d'une dette qui atteignait 9,395 mrds € au 31 décembre 2015. À défaut, le géant espagnol de la construction et des énergies renouvelables sera contraint au dépôt de bilan.
Selon le dernier communiqué du groupe, ce plan de la dernière chance serait accepté par ses six principales banques : Santander, CaixaBank, Banco Popular, Bankia, HSBC et le Crédit Agricole. Cet « accord de restructuration de la dette financière et de recapitalisation du groupe » mise aussi sur l'arrivée de nouveaux partenaires financiers, dont la banque japonaise Sumitomo Mitsui et l'américain Merrill Lynch. Abengoa devra enfin compter sur l'aval des associations de petits actionnaires.
Concrètement, les six grandes banques actuellement partenaires du groupe pourraient injecter jusqu'à 1,8 mrd de liquidités. Les nouveaux investisseurs (banques ou détenteurs d'obligations) pourront se partager jusqu’à 55 % du capital de la nouvelle entité qui naîtra de la restructuration du groupe. Les banques possèderont 35 % du capital.
Pour sortir de l'ornière, Abengoa a besoin de 826 M€ de liquidités dès cette année, et 304 M€ en 2017. Il faut rappeler que le groupe espagnol a enregistré 1,213 mrd € de pertes nettes en 2015, avec une chute de 63,4% du résultat brut d'exploitation jusqu'à 515 M€ (contre 1,4 mrd € l'année précédente).
Lire aussi : Abengoa sous la pression de ses créanciers
Selon le dernier communiqué du groupe, ce plan de la dernière chance serait accepté par ses six principales banques : Santander, CaixaBank, Banco Popular, Bankia, HSBC et le Crédit Agricole. Cet « accord de restructuration de la dette financière et de recapitalisation du groupe » mise aussi sur l'arrivée de nouveaux partenaires financiers, dont la banque japonaise Sumitomo Mitsui et l'américain Merrill Lynch. Abengoa devra enfin compter sur l'aval des associations de petits actionnaires.
Concrètement, les six grandes banques actuellement partenaires du groupe pourraient injecter jusqu'à 1,8 mrd de liquidités. Les nouveaux investisseurs (banques ou détenteurs d'obligations) pourront se partager jusqu’à 55 % du capital de la nouvelle entité qui naîtra de la restructuration du groupe. Les banques possèderont 35 % du capital.
Pour sortir de l'ornière, Abengoa a besoin de 826 M€ de liquidités dès cette année, et 304 M€ en 2017. Il faut rappeler que le groupe espagnol a enregistré 1,213 mrd € de pertes nettes en 2015, avec une chute de 63,4% du résultat brut d'exploitation jusqu'à 515 M€ (contre 1,4 mrd € l'année précédente).
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