
De gauche à droite, Mohamed Ali Chihi, consul général de Tunisie à Marseille, Abderrazak Kilani, ministre tunisien, Michel Vauzelle, président de la région Paca, Bachir Bedoui, gouverneur de Kasserine (photo F.Dubessy)
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FRANCE / TUNISIE. Intervenant, jeudi 23 février 2012 à Marseille, lors de la signature de l'accord cadre de coopération décentralisée entre la région Provence Alpes Côte d'Azur et le gouvernorat de Kasserine, Abderrazak Kilani, a invité "les Français à venir en masse visiter comme touriste la Tunisie."
Pour le ministre tunisien en charge de la coordination entre la Constituante et le gouvernement, "la marche de la Tunisie avance, certes à petit pas, mais sûrement. Les Tunisiens ont réalisé un miracle. En dix mois ils ont évincé un dictateur. Ils ont grâce à leur sens de la responsabilité éviter le chaos. Il faut pour réussir une paix sociale difficile à établir. On ne peut pas tout réaliser dans un laps de temps si court. Nous comptons sur nos amis Français."
Evoquant la peur des Français de se rendre dans un pays où les élections du 23 octobre 2011 ont porté à la tête des islamistes, Abderrazak Kilani a ironisé sur le fait qu'il "y a plus de salafistes à Marseille qu'en Tunisie !" Pour le ministre, "la Tunisie est un pays de tolérance. Nous restons attachés aux valeurs de la liberté et de la démocratie."
Signataire de l'accord cadre de coopération aux côtés de Michel Vauzelle, président du conseil régional Paca, Bachir Bedoui, gouverneur de Kasserine, et Meher Bouazi, maire de la municipalité de Kasserine, Abderrazak Kilani s'est félicité de cette coopération entre les deux régions.
Michel Vauzelle a affirmé que les Français avaient "le devoir sacré de ne pas se contenter de parole, ne pas être donneur de leçons. La page du néocolonialisme est tournée. Nous avons beaucoup apprendre du peuple tunisien, nous avons besoin d'une bonne coopération avec la Tunisie. Nous avons besoin de nous serrer les coudes en nous respectant les uns, les autres et en travaillant côte à côte." Le président du Conseil régional a notamment cité les domaines de l'agriculture, du tourisme, de la répartition de l'eau et du développement de l'artisanat. "Nous avons beaucoup à apprendre de vous" a-t-il commenté se tournant vers ses invités tunisiens.
Pour le ministre tunisien en charge de la coordination entre la Constituante et le gouvernement, "la marche de la Tunisie avance, certes à petit pas, mais sûrement. Les Tunisiens ont réalisé un miracle. En dix mois ils ont évincé un dictateur. Ils ont grâce à leur sens de la responsabilité éviter le chaos. Il faut pour réussir une paix sociale difficile à établir. On ne peut pas tout réaliser dans un laps de temps si court. Nous comptons sur nos amis Français."
Evoquant la peur des Français de se rendre dans un pays où les élections du 23 octobre 2011 ont porté à la tête des islamistes, Abderrazak Kilani a ironisé sur le fait qu'il "y a plus de salafistes à Marseille qu'en Tunisie !" Pour le ministre, "la Tunisie est un pays de tolérance. Nous restons attachés aux valeurs de la liberté et de la démocratie."
Signataire de l'accord cadre de coopération aux côtés de Michel Vauzelle, président du conseil régional Paca, Bachir Bedoui, gouverneur de Kasserine, et Meher Bouazi, maire de la municipalité de Kasserine, Abderrazak Kilani s'est félicité de cette coopération entre les deux régions.
Michel Vauzelle a affirmé que les Français avaient "le devoir sacré de ne pas se contenter de parole, ne pas être donneur de leçons. La page du néocolonialisme est tournée. Nous avons beaucoup apprendre du peuple tunisien, nous avons besoin d'une bonne coopération avec la Tunisie. Nous avons besoin de nous serrer les coudes en nous respectant les uns, les autres et en travaillant côte à côte." Le président du Conseil régional a notamment cité les domaines de l'agriculture, du tourisme, de la répartition de l'eau et du développement de l'artisanat. "Nous avons beaucoup à apprendre de vous" a-t-il commenté se tournant vers ses invités tunisiens.