
Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l’ABEF (photo DR)
ALGERIE.
Econostrum : Que représente le financement des PME en Algérie?
Abderahmane Benkhalfa : : Nous sommes autour de 550 à 600 Mds de dinars algériens (6,5 Md€) qui sont dans les portefeuilles des banques et qui sont à destination des PME.
Plus de la moitié sont de l’investissement, de l’équipement, de l’extension ou de la rénovation. Nous avons maintenant une implication très forte des banques de la place dans le financement des activités des PME et PMI et notamment des activités génératrices de plus-value future.
Il y a de l’investissement matériel et de l’investissement immatériel. La Pme est un segment stratégique pour les grandes banques.
Econostrum : Que représente le financement des PME en Algérie?
Abderahmane Benkhalfa : : Nous sommes autour de 550 à 600 Mds de dinars algériens (6,5 Md€) qui sont dans les portefeuilles des banques et qui sont à destination des PME.
Plus de la moitié sont de l’investissement, de l’équipement, de l’extension ou de la rénovation. Nous avons maintenant une implication très forte des banques de la place dans le financement des activités des PME et PMI et notamment des activités génératrices de plus-value future.
Il y a de l’investissement matériel et de l’investissement immatériel. La Pme est un segment stratégique pour les grandes banques.
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Certaines entreprises ont atteint leur cote maximale en matière d’endettement bancaire
Econostrum : : En quoi la création de filiales spécialisées en capital investissement et en leasing, par les grandes banques publiques de la place, va-t-elle booster le financement des PME?
Abderahmane Benkhalfa : Jusqu’à présent, le crédit bancaire était le principal mode de financement des entreprises. Nous vous l’avouons, certaines entreprises ont atteint leur cote maximale en matière d’endettement bancaire.
Les fonds propres par le biais du capital investissement, du leasing et du crédit bancaire qui est le financement roi vont ensemble permettre à des entreprises d’avoir aussi une base de capitaux propre.
Les futures filiales de leasing et de capital risque viennent conforter un endettement bancaire qui était très fort et qu’il faut demain diversifier dans l’intérêt des PME et des banques.
Abderahmane Benkhalfa : Jusqu’à présent, le crédit bancaire était le principal mode de financement des entreprises. Nous vous l’avouons, certaines entreprises ont atteint leur cote maximale en matière d’endettement bancaire.
Les fonds propres par le biais du capital investissement, du leasing et du crédit bancaire qui est le financement roi vont ensemble permettre à des entreprises d’avoir aussi une base de capitaux propre.
Les futures filiales de leasing et de capital risque viennent conforter un endettement bancaire qui était très fort et qu’il faut demain diversifier dans l’intérêt des PME et des banques.
Plus il y a de crédits, plus il y a de dialogues durs
Econostrum : Finalement, le dialogue s’instaure entre les PME et les banque ?
Abderahmane Benkhalfa : Le dialogue, comme souligné par nos partenaires maghrébins et européens, est partout difficile, surtout maintenant.
Il y a un dialogue de croissance parce qu’il y a quelques années les crédits augmentaient de 7à 8% alors qu’ils ont progressé de plus de 15% en 2008. htmlspecialchars_decode('«') Plus il y a de crédits, plus il y a de dialogues durs htmlspecialchars_decode('«')qui continuent à être difficiles parce que les banques veulent éviter des crédits qui ne sont pas suffisamment maturées et les entreprises veulent s’étendre encore plus.
Nous sommes sur une piste de développement et, à l’évidence, les uns et les autres ne peuvent pas dialoguer sans accrocs, mais des accrocs salutaires pour les uns et les autres.
Abderahmane Benkhalfa : Le dialogue, comme souligné par nos partenaires maghrébins et européens, est partout difficile, surtout maintenant.
Il y a un dialogue de croissance parce qu’il y a quelques années les crédits augmentaient de 7à 8% alors qu’ils ont progressé de plus de 15% en 2008. htmlspecialchars_decode('«') Plus il y a de crédits, plus il y a de dialogues durs htmlspecialchars_decode('«')qui continuent à être difficiles parce que les banques veulent éviter des crédits qui ne sont pas suffisamment maturées et les entreprises veulent s’étendre encore plus.
Nous sommes sur une piste de développement et, à l’évidence, les uns et les autres ne peuvent pas dialoguer sans accrocs, mais des accrocs salutaires pour les uns et les autres.