
Abdelaziz Bouteflika renonce finalement à un cinquième mandat (photo : F.Dubessy)
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ALGÉRIE. Coup de tonnerre en Algérie avec l'annonce, lundi 11 mars 2019 en début de soirée, qu'Abdelaziz Bouteflika (82 ans et souffrant des séquelles d'un AVC depuis 2013) renonce à se présenter, pour la cinquième fois consécutive, à la présidentielle algérienne.
Les manifestations massives ont donc porté leurs fruits, à moins que ce ne soit le long séjour de deux semaines dans son hôpital suisse qui ait fait pencher la balance. Le président venait juste de revenir à Alger, dimanche 10 mars 2019 en fin de journée.
Le communiqué d'Abdelaziz Bouteflika publié par l'agence nationale APS déroute : "Il n'y aura pas de cinquième mandat et il n'en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m'assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l'assise des fondations d'une nouvelle République." D'autant plus qu'il avait fait déposer, dimanche 3 mars 2019 par son directeur de campagne Abdelghani Zaalane, son dossier de candidature.
Jeudi 14 mars 2019, le conseil constitutionnel algérien s'apprêtait à livrer le nom des candidats dont les dossiers avaient été validés et qui seraient donc autorisés à se présenter. L'élection présidentielle - qui devait se tenir le 18 avril 2019 - se trouve repoussée sine die. Certains ironisent déjà sur le fait qu'Abdelaziz Bouteflika renonce à son cinquième mandat de cinq ans, mais en fera un quatrième de dix ans...
L'institution va avoir encore plus de temps pour s'atteler aux vérifications. Et devrait également voir affluer encore plus de candidatures, et notamment celles de ceux préférant ne pas prendre part à ce qu'ils qualifiaient de mascarade. Notamment Abderrazak Makri, président du parti islamiste MSP, qui avait renoncé au dernier moment. Ainsi que Ali Benflis (ancien premier ministre d'Abdelaziz Bouteflika), opposant principal lors des scrutins présidentiels de 2004 et 2014, et Louisa Hanoune du Parti des travailleurs (extrême-gauche).
Les manifestations massives ont donc porté leurs fruits, à moins que ce ne soit le long séjour de deux semaines dans son hôpital suisse qui ait fait pencher la balance. Le président venait juste de revenir à Alger, dimanche 10 mars 2019 en fin de journée.
Le communiqué d'Abdelaziz Bouteflika publié par l'agence nationale APS déroute : "Il n'y aura pas de cinquième mandat et il n'en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m'assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l'assise des fondations d'une nouvelle République." D'autant plus qu'il avait fait déposer, dimanche 3 mars 2019 par son directeur de campagne Abdelghani Zaalane, son dossier de candidature.
Jeudi 14 mars 2019, le conseil constitutionnel algérien s'apprêtait à livrer le nom des candidats dont les dossiers avaient été validés et qui seraient donc autorisés à se présenter. L'élection présidentielle - qui devait se tenir le 18 avril 2019 - se trouve repoussée sine die. Certains ironisent déjà sur le fait qu'Abdelaziz Bouteflika renonce à son cinquième mandat de cinq ans, mais en fera un quatrième de dix ans...
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Noureddine Bedoui devra former le nouveau gouvernement
Début mars 2019, le président de la République avait indiqué qu'il ne serait candidat que pour un an, le temps de mettre en place une conférence nationale pour préparer l'avenir du pays. Ce rendez-vous va se préparer dès à présent, sans donc passer par la case élection, avec pour objectif de réformer le système politique algérien.
Dans la foulée, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a présenté sa démission. Noureddine Bedoui, ministre algérien de l'Intérieur, le remplace à ce poste avec comme principale mission celle de constituer un nouveau gouvernement. Il est assisté du diplomate Ramtane Lamamra qui prend la fonction de vice-Premier ministre ainsi que celle de ministre des Affaires étrangères (qu'il avait déjà été de 2013 à 2017).
La foule était en liesse dans les rues d'Alger après l'annonce de ce retrait. Les autorités algériennes devraient de nouveau communiquer mardi 12 mars 2019 sur la suite du processus électoral. Quelques informations, publiées depuis vendredi 8 mars 2019, évoquent le décès du président de la République. voilà un désistement qui devrait les faire rebondir.
Dans la foulée, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a présenté sa démission. Noureddine Bedoui, ministre algérien de l'Intérieur, le remplace à ce poste avec comme principale mission celle de constituer un nouveau gouvernement. Il est assisté du diplomate Ramtane Lamamra qui prend la fonction de vice-Premier ministre ainsi que celle de ministre des Affaires étrangères (qu'il avait déjà été de 2013 à 2017).
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