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Pour Jean-Claude Terrier, l'arrêt des terminaux pétroliers risque de fragiliser un peu plus l'industrie locale du raffinage. (Photo N.B.C)
FRANCE. Le syndicat CGT du port de Marseille qui paralyse depuis le 27 septembre 2010 les terminaux pétroliers de Fos et Lavéra a reçu l’appui lundi 4 octobre 2010 du syndicat CGT de la pétrochimie du pourtour de l’Etang de Berre. Les salariés de ce secteur s’inquiètent depuis plusieurs mois déjà des projets de création de dépôts pétroliers qui, selon eux, risque de fragiliser l’industrie locale de raffinage.
S’ils ont repris le travail sur les terminaux marchandises, ils menacent « d’actions collectives de pression et de communication" d’ici le 12 octobre 2010, journée nationale d’action contre la réforme des retraites. Ce jour là, les ports français seront une nouvelle fois à l’arrêt.
S’ils ont repris le travail sur les terminaux marchandises, ils menacent « d’actions collectives de pression et de communication" d’ici le 12 octobre 2010, journée nationale d’action contre la réforme des retraites. Ce jour là, les ports français seront une nouvelle fois à l’arrêt.
Réactions en chaîne: Entre indignation et inquiétude
La Fédération nationale des ports et docks a menacé lundi 4 octobre 2010 de ne pas faire appliquer la loi du 4 juillet sur la réforme des ports « sans finalisation du statut conventionnel ». Face à de telles annonces, Armateurs de France et TLF ont réagi lundi dans un communiqué commun.
Les deux organisations professionnelles « déplorent la très mauvaise image de marque donnée par ces mouvements, y compris dans le secteur traditionnellement épargné des navires à passagers. Ils craignent des conséquences économiques graves à court terme, en particulier dans la période difficile que nous traversons et, à moyen terme, pour l’avenir des ports français et des entreprises qui en dépendent ».
Localement, l’UPE 13 (Union pour les Entreprises des Bouches-du-Rhône) dénonce les conséquences des agissements de « 36 portiqueurs CGT, en bloquant les navires en rade et en refusant l'accès au port depuis des semaines, menacent plus de 41 000 salariés dont l'emploi dépend du Port de Marseille. Sous couvert d'un pseudo intérêt collectif, ces portiqueurs défendent avant tout des privilèges personnels. ». Jean-Claude Terrier, président du directoire du GPMM, a beau entourer le transfert des 220 agents de garanties… le syndicat CGT refuse de lâcher.
Reste à se demander si les Français ne vont pas se retrouver en panne d’essence au nom de l’intérêt stratégique national, argument invoqué pour que cette filiale soit détenue majoritairement par le port.
Lire aussi : Durcissement de la grève à Marseille
: Direction et CGT se reparlent pour désamorcer le conflit sur le port de Marseille
Localement, l’UPE 13 (Union pour les Entreprises des Bouches-du-Rhône) dénonce les conséquences des agissements de « 36 portiqueurs CGT, en bloquant les navires en rade et en refusant l'accès au port depuis des semaines, menacent plus de 41 000 salariés dont l'emploi dépend du Port de Marseille. Sous couvert d'un pseudo intérêt collectif, ces portiqueurs défendent avant tout des privilèges personnels. ». Jean-Claude Terrier, président du directoire du GPMM, a beau entourer le transfert des 220 agents de garanties… le syndicat CGT refuse de lâcher.
Reste à se demander si les Français ne vont pas se retrouver en panne d’essence au nom de l’intérêt stratégique national, argument invoqué pour que cette filiale soit détenue majoritairement par le port.
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