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LIBAN. "Pour la première fois depuis le début de ce cauchemar je vais pouvoir m'exprimer librement, me défendre avec des faits." Intervenant, mercredi 8 janvier 2020, depuis le Syndicat de la presse libanaise à Beyrouth pour la première fois depuis sa fuite rocambolesque du Japon où il se trouvait en liberté surveillée, Carlos Ghosn a indiqué "vous allez découvrir la vérité"' face à un parterre d'une centaine de journalistes internationaux. Tout en indiquant qu'il ne se trouvait "pas là pour raconter comment (j'ai) fui du Japon" et en précisant "j''ai quitté le Japon, car je recherchai la justice."
L'ex-PDG de Renault-Nissan a affirmé "je suis ici pour laver mon honneur. Les allégations contre moi sont fausses. Les procureurs ont relayé de fausses informations, dissimulés des preuves." "Il n'y a eu aucune infraction de loi. Je ne suis pas coupable."
L'homme d'affaires aux trois passeports (français, libanais et brésilien) s'est plaint de ses "130 jours en prison à l'isolement dans une petite cellule sans fenêtre et l'autorisation de sortir trente minutes par jour seulement avec des douches deux fois par semaine". Et affirmé qu'il aurait "du attendre cinq ans au Japon avant un procès" où "le taux de condamnation s'élève à 99,4%."
"J'étais convaincu que j'allais mourir au Japon." Se disant "otage d'un pays" qu'il avait "servi depuis dix-sept ans (...) après avoir été considéré pendant dix-sept ans comme un modèle" dans ce pays. "Et en un clin d'oeil, quelques cadres de Nissan ont dit que j'étais un homme froid, un dictateur."
L'ex-PDG de Renault-Nissan a affirmé "je suis ici pour laver mon honneur. Les allégations contre moi sont fausses. Les procureurs ont relayé de fausses informations, dissimulés des preuves." "Il n'y a eu aucune infraction de loi. Je ne suis pas coupable."
L'homme d'affaires aux trois passeports (français, libanais et brésilien) s'est plaint de ses "130 jours en prison à l'isolement dans une petite cellule sans fenêtre et l'autorisation de sortir trente minutes par jour seulement avec des douches deux fois par semaine". Et affirmé qu'il aurait "du attendre cinq ans au Japon avant un procès" où "le taux de condamnation s'élève à 99,4%."
"J'étais convaincu que j'allais mourir au Japon." Se disant "otage d'un pays" qu'il avait "servi depuis dix-sept ans (...) après avoir été considéré pendant dix-sept ans comme un modèle" dans ce pays. "Et en un clin d'oeil, quelques cadres de Nissan ont dit que j'étais un homme froid, un dictateur."
"Aujourd'hui, l'Alliance est morte"
Selon lui, l'affaire prend sa source au début du déclin des performances de Nissan en 2017. "Mes amis japonais pensaient que la seule façon d'empêcher Renault d'intégrer davantage Nissan était de se débarrasser de moi. Malheureusement, ils avaient raison !"
"J'ai subi une campagne orchestrée par une poignée de personnes. Ce sont des responsables de Nissan, de la justice japonaise qui sont à l'origine de mon calvaire", a lancé Carlos Ghosn citant nommément Hiroto Saikawa, Pdg de Nissan, Hitoshi Kawaguchi, ancien de la communication et des relations avec le gouvernement du constructeur japonais, et un autre cadre de Nissan, Hidetoshi Imazy d'avoir été "à l'origine de l'affaire." "Il y a eu une collusion entre Nissan et le procureur japonais. On ne peut pas le voir si on ne veut pas le voir (...) Ils ont détruits ma réputation."
Carlos Ghosn déplore les conséquences de cette affaire. "En 2017, l'Alliance était le premier constructeur au monde. Renault, Nissan et Mitsubishi étaient en bonne santé, avec une bonne stratégie." Il rappelle qu'il se trouvait en contact avec Fiat-Chrysler pour que le groupe italo-américain rejoigne l'Alliance. Il s'est depuis rapproché de PSA. "Comment est-ce qu'on arrive à passer à côté d'une telle opportunité ? J'ai du mal à le comprendre !", lance-t-il.
"Aujourd'hui, l'Alliance est morte avec une croissance atone, sans direction stratégique, sans innovation.Toutes les décisions sont prises sans consensus, et après avoir mené cette Alliance pendant dix-sept ans, si vous ne la menez pas à bras-le-corps, elle s'effondre", regrette Carlos Ghosn.
"La capitalisation de Renault a perdu jusqu'à 20 millions d'euros par jour (...) Les seules entreprises qui ont souffert ces derniers mois, ce sont Renault, Nissan et Mitsubishi, alors que les autres se portent bien", constate l'ancien Pdg.
"J'ai subi une campagne orchestrée par une poignée de personnes. Ce sont des responsables de Nissan, de la justice japonaise qui sont à l'origine de mon calvaire", a lancé Carlos Ghosn citant nommément Hiroto Saikawa, Pdg de Nissan, Hitoshi Kawaguchi, ancien de la communication et des relations avec le gouvernement du constructeur japonais, et un autre cadre de Nissan, Hidetoshi Imazy d'avoir été "à l'origine de l'affaire." "Il y a eu une collusion entre Nissan et le procureur japonais. On ne peut pas le voir si on ne veut pas le voir (...) Ils ont détruits ma réputation."
Carlos Ghosn déplore les conséquences de cette affaire. "En 2017, l'Alliance était le premier constructeur au monde. Renault, Nissan et Mitsubishi étaient en bonne santé, avec une bonne stratégie." Il rappelle qu'il se trouvait en contact avec Fiat-Chrysler pour que le groupe italo-américain rejoigne l'Alliance. Il s'est depuis rapproché de PSA. "Comment est-ce qu'on arrive à passer à côté d'une telle opportunité ? J'ai du mal à le comprendre !", lance-t-il.
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