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SYRIE / EUROPE. Optimiser la ressource en eaux du nord de la Syrie dans la région d’Alep et Lattaquié et en améliorer la qualité, c’est le projet, labellisé lors d’un congrès de l'UpM à Lyon (France) fin novembre 2009, auquel la BEI semble s’intéresser. Mais c’est le Conseil Régional de Provence Alpes Cote d’Azur (Paca) qui financera les premières missions.
Pour le moment les acteurs attendent que Paca vote les crédits d’études nécessaires en février 2010, pour lancer une mission de diagnostic sur place. C’est le Prides Eco Entreprises « Ea », la déclinaison régionale des pôles de compétitivité, qui s’en chargerait et piloterait l’opération.
Celle-ci avait été discutée en amont avec Mme Kinda Al Muhanna, la responsable de l’Observatoire national syrien du développement urbain, et Nabil Al Hassan, le DG de l’Etablissement Public de l’Eau et Assainissement au gouvernorat d’Alep.
La problématique de l’eau en Syrie est plus que délicate. Les ressources proviennent de fleuves qui coulent soit de Turquie, soit du Liban, et sécuriser l’approvisionnement du pays relève plus de la diplomatie que de la technique.
D'abord diagnostiquer et étudier les spécificités
Avec 21 millions d’habitants aujourd’hui, 30 en 2020, la Syrie représente actuellement une consommation d’eau per capita de 900 m3 par an, dans un pays qui ne reçoit que 1 000 mm de précipitations en moyenne annuelle.
La croissance urbaine là-dessus capte une partie croissante de cette ressource et les eaux usées sont particulièrement polluées.
« La première chose à faire est de définir une stratégie de gestion de la ressource, surtout dans le nord, qui est volontaire pour devenir région pilote » souligne Céline Neri, chargée de mission International d’Ea.
Avec elle, en février 2010, partiront à Alep et Lattaquié des techniciens de deux sociétés provençales expertes en matière de gestion de l’eau : la Société du Canal de Provence, société mixte des collectivités locales de Provence, et G2C Environnement, une PME d’importance du Pays d’Aix, qui s’est spécialisée dans le suivi des réseaux de fluides, et travaille beaucoup hors de France.
L’étude pilotée par Ea comportera dans un premier temps un inventaire des ressources et un diagnostic de sa qualité, ainsi qu’une étude des spécificités du territoire concerné. Un projet de territoire devrait suivre. « Ce projet doit mobiliser des fonds importants » diagnostique Mme Neri. D’autres entreprises devraient y participer.
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