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Longues files d'attente devant les pompes à essence
EGYPTE. Le général-major, Ahmed Mouafi, directeur de la police de l'approvisionnement et du commerce interne, affirme que 42 millions de litres d’essence et de gasoil ont été détournés vers le marché interne et externe, sur les quatre derniers mois, sans compter ceux non répertoriés à leur niveau et évaporés dans la nature.
Pour parer à cette contrebande, à grande échelle, une nouvelle stratégie vient d’être mise en œuvre afin de gérer cette situation qui a plongé le pays dans une pénurie paralysant non seulement la circulation des citoyens, mais également le fonctionnement du transport privé, les fours à pain...
Selon les responsables du secteur pétrolier, les problèmes de pénurie ne résident nullement au niveau de la production, mais plutôt dans la distribution.
Dans cette optique, les forces de police prendront, dorénavant, position au niveau des pompes à essence pour contrôler la distribution et les prix. En effet, certains gérants cèdent directement leurs quotas aux contrebandiers, d’autre part, ils revendent l’essence 80 (coûtant 90 shillings égyptiens) en faisant croire que c’est de l’essence 90, de meilleure qualité et dont le prix est équivalent à 1 livre et 80 schillings.
Concernant les camions-citernes, ils seront, eux, escortés à partir des réservoirs jusqu’aux pompes à essence pour éviter qu’ils ne soient détournés vers le marché noir.
Si la pénurie de l’essence semble plus ou moins diminuer, celle du gasoil persiste dans plusieurs régions du pays. La production nationale du gasoil a atteint les 75% alors que 25% sont importés pour un coût journalier de 15 M$. Pour ce mois d’avril 2012, le gouvernement prévoit l’importation de 450 000 tonnes de gasoil.
Pour parer à cette contrebande, à grande échelle, une nouvelle stratégie vient d’être mise en œuvre afin de gérer cette situation qui a plongé le pays dans une pénurie paralysant non seulement la circulation des citoyens, mais également le fonctionnement du transport privé, les fours à pain...
Selon les responsables du secteur pétrolier, les problèmes de pénurie ne résident nullement au niveau de la production, mais plutôt dans la distribution.
Dans cette optique, les forces de police prendront, dorénavant, position au niveau des pompes à essence pour contrôler la distribution et les prix. En effet, certains gérants cèdent directement leurs quotas aux contrebandiers, d’autre part, ils revendent l’essence 80 (coûtant 90 shillings égyptiens) en faisant croire que c’est de l’essence 90, de meilleure qualité et dont le prix est équivalent à 1 livre et 80 schillings.
Concernant les camions-citernes, ils seront, eux, escortés à partir des réservoirs jusqu’aux pompes à essence pour éviter qu’ils ne soient détournés vers le marché noir.
Si la pénurie de l’essence semble plus ou moins diminuer, celle du gasoil persiste dans plusieurs régions du pays. La production nationale du gasoil a atteint les 75% alors que 25% sont importés pour un coût journalier de 15 M$. Pour ce mois d’avril 2012, le gouvernement prévoit l’importation de 450 000 tonnes de gasoil.