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FRANCE. Selon le dernier baromètre export publié par Euler Hermes, mercredi 16 mai 2018, 21,5 mrds€ d'exportations supplémentaires seraient à saisir d'ici fin 2018 pour les entreprises françaises et 18,2 mrds€ en 2019 (20,3 mrds€ en 2017).
Le numéro un mondial de l'assurance crédit estime que plus de huit entreprises sur dix (84% contre 79% en 2016) veulent augmenter leur chiffre d'affaires à l'export en 2018 avec comme principales destinations visées, et dans l'ordre, les États-Unis, la Chine, le Maroc, l'Allemagne et l'Espagne. Mais, seulement 39% affirment "vouloir conquérir de nouveaux marchés en 2018". Ils étaient 50% en 2016.
"En 2018, les débouchés supplémentaires à capter à l’export pour les entreprises françaises proviendront en grande partie de l’Union Européenne, avec +4 mrds€ à saisir en Allemagne, +2,2 mrds€ en Italie, +1,7 mrd€ en Espagne et +1,6 mrd€ en Belgique. La Chine (+2,2 mrds€) et les États-Unis (+1,6 mrd€) feront également partie des destinations à privilégier pour les entreprises tricolores. Certains secteurs bénéficieront plus directement de cette nouvelle demande, dont les machines et équipements (+5,4 mrds€ à saisir), l’agroalimentaire (+2,8 mrds€) et la chimie (+2,3 mrds€). Pour les deux premiers cités, un tiers de la demande additionnelle proviendra d’Asie", détaille l'étude.
Le numéro un mondial de l'assurance crédit estime que plus de huit entreprises sur dix (84% contre 79% en 2016) veulent augmenter leur chiffre d'affaires à l'export en 2018 avec comme principales destinations visées, et dans l'ordre, les États-Unis, la Chine, le Maroc, l'Allemagne et l'Espagne. Mais, seulement 39% affirment "vouloir conquérir de nouveaux marchés en 2018". Ils étaient 50% en 2016.
"En 2018, les débouchés supplémentaires à capter à l’export pour les entreprises françaises proviendront en grande partie de l’Union Européenne, avec +4 mrds€ à saisir en Allemagne, +2,2 mrds€ en Italie, +1,7 mrd€ en Espagne et +1,6 mrd€ en Belgique. La Chine (+2,2 mrds€) et les États-Unis (+1,6 mrd€) feront également partie des destinations à privilégier pour les entreprises tricolores. Certains secteurs bénéficieront plus directement de cette nouvelle demande, dont les machines et équipements (+5,4 mrds€ à saisir), l’agroalimentaire (+2,8 mrds€) et la chimie (+2,3 mrds€). Pour les deux premiers cités, un tiers de la demande additionnelle proviendra d’Asie", détaille l'étude.

Les risques d'impayés constituent les prinicpaux freins à l'exportation (graphique Euler Hermes)
Les exportations préférées à l'implantation locale
Les freins à l'exportation résident dans le risque d'impayé soulevé par 58% des entreprises interrogées (800 au total) ainsi que le risque de change (52%), ceux liés aux transports (42%) et le risque politique (41%). « Les entreprises françaises sont de plus en plus volontaires à l’export, et elles veulent se développer par leurs propres moyens. Mais elles doivent garder en mémoire que l’aventure internationale est mouvementée, et qu’elle ne se joue pas en solo. A l’heure où le risque d’impayé s’accroît dans le monde, protéger sa trésorerie est un impératif pour réussir son développement à l’export sereinement », commente Hubert Leman, directeur des engagements d’Euler Hermes France.
Pour se développer à l'international, selon cette étude, les entreprises françaises favorisent les exportations (72% contre 64% en 2016) à l'implantation locale (28%). Elles financent leur internationalisation par leur trésorerie à 48% (36% en 2016), l'endettement bancaire (28%) et utilisent les dispositifs d'aides publiques à 17%.
Pour se développer à l'international, selon cette étude, les entreprises françaises favorisent les exportations (72% contre 64% en 2016) à l'implantation locale (28%). Elles financent leur internationalisation par leur trésorerie à 48% (36% en 2016), l'endettement bancaire (28%) et utilisent les dispositifs d'aides publiques à 17%.