
87% des sondés pensent que la wasta perdurera dans le futur (photo DR)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
L'Autorité palestinienne demande à ses ressortissants de ne pas voyager à partir des aéroports israéliens.
-
Le Liban va importer du gaz d’Égypte pour alimenter ses centrales électriques
-
La Jordanie veut attirer 41 mrds$ d'investissements privés en dix ans
JORDANIE. Une étude réalisée par le Jordan transparency forum (membre de Transparency international ) auprès de 900 Jordaniens révèle que 81,3% d'entre eux estiment la corruption, ou "wasta", est très présente dans le royaume et ce, dans tous les secteurs.
Un chiffre légèrement en baisse par rapport à une étude similaire réalisée en 2000, où 87% des personnes interrogées avaient estimé que la "wasta" était prégnante dans la société jordanienne.
Plus inquiétant, l'étude 2009 met en évidence que 91,3% des sondés (issus de ministères, d'institutions publiques, du secteur privé et du secteur de l'éducation) ne sont pas conscients des efforts gouvernementaux pour lutter contre la corruption. Ils ont avoué ignorer qu'un paragraphe supplémentaire avait été ajouté à la loi anti-corruption, concernant les backchichs et autres moyens de favoritisme.
Le JTF révèle aussi que la "wasta" est utilisée dans toutes les catégories sociales, qu'il s'agisse d'obtenir un emploi ou d'effectuer des formalités administratives plus rapidement, via le versement d'un backchich.
Enfin, 87% des sondés estiment que cette pratique va perdurer dans la société jordanienne, contre 93,04% en 2000.
Un chiffre légèrement en baisse par rapport à une étude similaire réalisée en 2000, où 87% des personnes interrogées avaient estimé que la "wasta" était prégnante dans la société jordanienne.
Plus inquiétant, l'étude 2009 met en évidence que 91,3% des sondés (issus de ministères, d'institutions publiques, du secteur privé et du secteur de l'éducation) ne sont pas conscients des efforts gouvernementaux pour lutter contre la corruption. Ils ont avoué ignorer qu'un paragraphe supplémentaire avait été ajouté à la loi anti-corruption, concernant les backchichs et autres moyens de favoritisme.
Le JTF révèle aussi que la "wasta" est utilisée dans toutes les catégories sociales, qu'il s'agisse d'obtenir un emploi ou d'effectuer des formalités administratives plus rapidement, via le versement d'un backchich.
Enfin, 87% des sondés estiment que cette pratique va perdurer dans la société jordanienne, contre 93,04% en 2000.