
350.org s'oppose aux énergies fossiles (photo : 350.org)
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MONDE. A quelques jours du sommet organisé le 12 décembre 2017 à Paris pour le second anniversaire de l'Accord de Paris sur le climat, quelque quatre-vingts économistes de vingt pays signent une déclaration demandant la fin des investissements dans les énergies fossiles. "Nous sommes opposé.e.s à l'industrie des combustibles fossiles et exigeons l'arrêt de tous les nouveaux projets d'exploitation du charbon, du pétrole et du gaz pour le développement d'une énergie propre pour tous et pour toutes" indique le texte initiée par l'ONG américaine 350.org et publié sur son site, jeudi 7 décembre 2017.
Cette pétition accueille notamment dans ses rangs les Américains Jeffrey Sachs (conseiller senior de l'Onu) et James Kenneth Galbraith, les Grecs Yanis Varoufakis (ex-ministre de l'Economie) et Phoebe Koundouri, les Italiens Simone Borghesi, Marzio Galeotti, le Tunisien Slim Ben Youssef, l'Israélien Yifat Reuveni et les Français Alain Karsenty, Patrick Criqui, Hélène Ollivier, Dominique Plihon, Jean-Pierre Ponssard et Cécile Renouard...
Selon eux, "non seulement toute nouvelle exploration et production demeure incompatible avec la limitation du réchauffement climatique à moins de 2°C (et aussi près que possible de 1,5°C) mais de nombreux projets existants devront être éliminés plus rapidement que leur déclin naturel. Autrement dit : il n'existe plus de place pour de nouvelles infrastructures de combustibles et donc aucune pour les investissements en cours." Les économistes signataires pensent que "la communauté des investisseurs a le pouvoir de créer les conditions pour rendre ce changement possible... Il est temps que l'ensemble des acteurs économiques se tournent pleinement vers des énergies renouvelables sûres... Les institutions de développement comme les investisseurs publics et privés ont la responsabilité urgente et l'obligation morale de montrer la voie."
Plusieurs ONG dont 360.org, France nature environnement, Réseau action climat, Fondation pour la nature et l'homme et Greenpeace, organiseront, le 12 décembre 2017 à Paris, à l'ouverture de la conférence sur le climat, un rassemblement sous le thème : "Pas un euro de plus pour les énergies du passé".
Cette pétition accueille notamment dans ses rangs les Américains Jeffrey Sachs (conseiller senior de l'Onu) et James Kenneth Galbraith, les Grecs Yanis Varoufakis (ex-ministre de l'Economie) et Phoebe Koundouri, les Italiens Simone Borghesi, Marzio Galeotti, le Tunisien Slim Ben Youssef, l'Israélien Yifat Reuveni et les Français Alain Karsenty, Patrick Criqui, Hélène Ollivier, Dominique Plihon, Jean-Pierre Ponssard et Cécile Renouard...
Selon eux, "non seulement toute nouvelle exploration et production demeure incompatible avec la limitation du réchauffement climatique à moins de 2°C (et aussi près que possible de 1,5°C) mais de nombreux projets existants devront être éliminés plus rapidement que leur déclin naturel. Autrement dit : il n'existe plus de place pour de nouvelles infrastructures de combustibles et donc aucune pour les investissements en cours." Les économistes signataires pensent que "la communauté des investisseurs a le pouvoir de créer les conditions pour rendre ce changement possible... Il est temps que l'ensemble des acteurs économiques se tournent pleinement vers des énergies renouvelables sûres... Les institutions de développement comme les investisseurs publics et privés ont la responsabilité urgente et l'obligation morale de montrer la voie."
Plusieurs ONG dont 360.org, France nature environnement, Réseau action climat, Fondation pour la nature et l'homme et Greenpeace, organiseront, le 12 décembre 2017 à Paris, à l'ouverture de la conférence sur le climat, un rassemblement sous le thème : "Pas un euro de plus pour les énergies du passé".