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FRANCE / MAGHREB. Selon Euler Hermès, au moins pour 550 M€ d'opportunités restent à saisir en 2017 pour les exportateurs français en Algérie (400 M€) et en Tunisie (150 M€). "Des débouchés existent pour nos entreprises dans ces pays géographiquement proches", commente Stéphane Colliac, économiste Afrique du spécialiste de l'assurance-crédit.
Dans une note, publiée mercredi 5 avril 2017, il précise que "les biens d’équipement, qui constituent la majeure partie des exportations de la France vers ces deux pays (50% en Tunisie et 40% en Algérie), devraient en être les principaux bénéficiaires, avec des opportunités additionnelles à saisir à hauteur de +100 millions d’euros en Algérie et +50 millions d’euros en Tunisie."
Euler Hermès relève pourtant des freins. "Une pesante dépendance aux hydrocarbures pour l'Algérie" et "une crise de confiance qui affecte le tourisme (14% du PIB) et l'investissement étranger pour la Tunisie".
" Les recettes liées aux hydrocarbures sont moins importantes qu’auparavant, et le gouvernement n’a pas réduit ses dépenses de soutien à l’économie. Le déficit budgétaire s’est creusé, et a atteint -12,9% du PIB en 2016. Néanmoins, la dette publique reste contenue, à 13% du PIB en 2016, ce qui est rassurant", souligne Stéphane Colliac pour le cas algérien. Sur la Tunisie, il note que "l’économie tunisienne devrait croître de +2% en 2017 (+1,3% en 2016), encore loin des taux enregistrés avant les évènements socio-politiques de 2011 (entre +5% et +6%)". Selon lui, "l’Europe, qui représente 80% des débouchés tunisiens à l’exportation, devrait continuer de croitre faiblement. C’est particulièrement le cas de la France et l’Italie, les deux débouchés principaux de la Tunisie. En l’espèce, la croissance tunisienne repose donc beaucoup sur les dépenses budgétaires." L'économiste d'Euler Hermès enfonce le clou : "la croissance tunisienne repose donc beaucoup sur les dépenses budgétaires. Mais avec une dette publique qui a dépassé les 60% du PIB en 2016 et des réserves de change qui représentent moins de quatre mois d’importations, les contraintes qui pèsent sur la Tunisie sont nombreuses. "
Il reste néanmoins confiant. "Les économies algériennes et tunisiennes continuent de croître. Il existe donc des opportunités à saisir pour les exportateurs français sur ces marchés."
Dans une note, publiée mercredi 5 avril 2017, il précise que "les biens d’équipement, qui constituent la majeure partie des exportations de la France vers ces deux pays (50% en Tunisie et 40% en Algérie), devraient en être les principaux bénéficiaires, avec des opportunités additionnelles à saisir à hauteur de +100 millions d’euros en Algérie et +50 millions d’euros en Tunisie."
Euler Hermès relève pourtant des freins. "Une pesante dépendance aux hydrocarbures pour l'Algérie" et "une crise de confiance qui affecte le tourisme (14% du PIB) et l'investissement étranger pour la Tunisie".
" Les recettes liées aux hydrocarbures sont moins importantes qu’auparavant, et le gouvernement n’a pas réduit ses dépenses de soutien à l’économie. Le déficit budgétaire s’est creusé, et a atteint -12,9% du PIB en 2016. Néanmoins, la dette publique reste contenue, à 13% du PIB en 2016, ce qui est rassurant", souligne Stéphane Colliac pour le cas algérien. Sur la Tunisie, il note que "l’économie tunisienne devrait croître de +2% en 2017 (+1,3% en 2016), encore loin des taux enregistrés avant les évènements socio-politiques de 2011 (entre +5% et +6%)". Selon lui, "l’Europe, qui représente 80% des débouchés tunisiens à l’exportation, devrait continuer de croitre faiblement. C’est particulièrement le cas de la France et l’Italie, les deux débouchés principaux de la Tunisie. En l’espèce, la croissance tunisienne repose donc beaucoup sur les dépenses budgétaires." L'économiste d'Euler Hermès enfonce le clou : "la croissance tunisienne repose donc beaucoup sur les dépenses budgétaires. Mais avec une dette publique qui a dépassé les 60% du PIB en 2016 et des réserves de change qui représentent moins de quatre mois d’importations, les contraintes qui pèsent sur la Tunisie sont nombreuses. "
Il reste néanmoins confiant. "Les économies algériennes et tunisiennes continuent de croître. Il existe donc des opportunités à saisir pour les exportateurs français sur ces marchés."