
Les migrants ne peuvent accoster en Italie que s'ils se trouvent sur des bateaux des garde-côtes (photo : HCR/Andrew McConnell)
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ITALIE. La politique italienne se confirme avec l'arrivée, mardi 19 juin 2018 au soir, du Diciotti, un navire des garde-côtes italiens transportant 522 migrants dans le port de Pozzallo (Sicile). Alors que les bateaux des ONG se voient refuser l'accès aux ports italiens, ceux des garde-côtes sont autorisés. "Ils ont été secourus dans diverses opérations. Quarante-deux d'entre eux ont survécu à la noyade et ont urgemment besoin de soins et de soutien psychologique", précise le Haut commissariat des Nations-Unis pour les réfugiés qui dévoile l'information.
Ceci tourne à l'ubuesque. Une quarantaine des migrants ont été secourus au large de la Libye par l'USNS Trenton de la marine américaine voici une semaine. Les militaires voulaient les confier à l'ONG Sea Watch dont un des bateaux se trouvait à proximité. Le Sea Watch 3 arrivé sur zone n'avait accepté un transfert que si les autorités italiennes l'autorisaient à accoster dans un de leur port. Les humanitaires ne voulaient pas être contraints, comme l'Aquarius de SOS Méditerrannée, d'attendre qu'un autre pays propose de les recevoir et se lancer dans un périple. Suite au refus de Rome, les migrants ont donc été récupéré par les garde-côtes italiens et plus particulièrement le Diciotti.
"Nous voulons mettre fin à ce trafic d'êtres humains, et s'il y a d'autres navires, d'autres ONG battant pavillon étranger, nous tiendrons le même raisonnement", soulignait voici quelques jours Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur.
Le mercredi 20 juin 2018 est la journée mondiale du réfugié proclamée par l'Onu. "Avec l’éclatement, la récurrence, la persistance et l’intensification des conflits, 68,5 millions de personnes sont arrachées de leurs foyers chaque jour. Neuf sur dix d’entre elles se trouvent dans leur propre pays ou des pays voisins et l’impact est colossal : sur les réfugiés eux-mêmes et sur les communautés qui leur ouvrent les portes", souligne Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations-Unies pour le réfugiés.
Ceci tourne à l'ubuesque. Une quarantaine des migrants ont été secourus au large de la Libye par l'USNS Trenton de la marine américaine voici une semaine. Les militaires voulaient les confier à l'ONG Sea Watch dont un des bateaux se trouvait à proximité. Le Sea Watch 3 arrivé sur zone n'avait accepté un transfert que si les autorités italiennes l'autorisaient à accoster dans un de leur port. Les humanitaires ne voulaient pas être contraints, comme l'Aquarius de SOS Méditerrannée, d'attendre qu'un autre pays propose de les recevoir et se lancer dans un périple. Suite au refus de Rome, les migrants ont donc été récupéré par les garde-côtes italiens et plus particulièrement le Diciotti.
"Nous voulons mettre fin à ce trafic d'êtres humains, et s'il y a d'autres navires, d'autres ONG battant pavillon étranger, nous tiendrons le même raisonnement", soulignait voici quelques jours Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur.
Le mercredi 20 juin 2018 est la journée mondiale du réfugié proclamée par l'Onu. "Avec l’éclatement, la récurrence, la persistance et l’intensification des conflits, 68,5 millions de personnes sont arrachées de leurs foyers chaque jour. Neuf sur dix d’entre elles se trouvent dans leur propre pays ou des pays voisins et l’impact est colossal : sur les réfugiés eux-mêmes et sur les communautés qui leur ouvrent les portes", souligne Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations-Unies pour le réfugiés.