
Ilva au centre de deux offres de reprise (photo : Ilva)
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ITALIE. Après plusieurs mois de négociations, Ilva voit son futur se dessiner. Sur les vingt-neuf dossiers de reprise sélectionnés en février 2016, deux sortent du lot selon les commissaires chargés de la gestion de l’entreprise de sidérurgie italienne. Mais alors que les représentants des salariés rencontraient le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, mardi 30 mai 2017, le syndicat Fiom a jugé les deux offres d'ArcelorMittal et d'Accialtalia « inacceptables ».
Le consortium Am Investco Italy, réunissant le Français ArcelorMittal et l’Italien Marcegaglia, prévoit un plan de reprise de 1,8 mrd€, mais ne gardera que 8400 salariés sur 14 200, soit une suppression de 5800 postes. Le numéro un mondial de production d’acier prévoit également d’injecter 2,3 mrds€ d’investissements dans Ilva. 1,1mrds€ dans des mesures de protection de l’environnement et 1,2 mrd€ dans la production industrielle.
AcciaItalia regroupe l'Indien Jindal South West Steel, la Caisse des dépôts italienne, le producteur d’aciers Arvedi et la holding Delfin. Il propose 1,2 mrd€ pour l’achat d’Ilva et 3 mrd€ d’investissements. 1 mrd€ pour l’environnement, 1 mrd€ pour la modernisation du site et 1 mrd€ pour produire de l’acier avec du gaz. Ce consortium ne prévoit la sauvegarde que de 7800 emplois.
Les commissaires à la gestion d’Ilva recommandent l’offre d’ArcelorMittal. Mais la décision finale revient au gouvernement italien. Si le consortium Am Investco Italy est choisi, la banque Intesa Sanpaolo se joindra à lui avec une part comprise entre 5 et 10%.
Le repreneur évoluera en terrain miné. Ilva possède un outil industriel en mauvais état. L'aciérie de Tarente (14 000 salariés), située dans le sud de l'Italie, est considérée comme la plus polluante d'Europe. Ses émissions toxiques auraient causé le décès de 400 personnes.
Le consortium Am Investco Italy, réunissant le Français ArcelorMittal et l’Italien Marcegaglia, prévoit un plan de reprise de 1,8 mrd€, mais ne gardera que 8400 salariés sur 14 200, soit une suppression de 5800 postes. Le numéro un mondial de production d’acier prévoit également d’injecter 2,3 mrds€ d’investissements dans Ilva. 1,1mrds€ dans des mesures de protection de l’environnement et 1,2 mrd€ dans la production industrielle.
AcciaItalia regroupe l'Indien Jindal South West Steel, la Caisse des dépôts italienne, le producteur d’aciers Arvedi et la holding Delfin. Il propose 1,2 mrd€ pour l’achat d’Ilva et 3 mrd€ d’investissements. 1 mrd€ pour l’environnement, 1 mrd€ pour la modernisation du site et 1 mrd€ pour produire de l’acier avec du gaz. Ce consortium ne prévoit la sauvegarde que de 7800 emplois.
Les commissaires à la gestion d’Ilva recommandent l’offre d’ArcelorMittal. Mais la décision finale revient au gouvernement italien. Si le consortium Am Investco Italy est choisi, la banque Intesa Sanpaolo se joindra à lui avec une part comprise entre 5 et 10%.
Le repreneur évoluera en terrain miné. Ilva possède un outil industriel en mauvais état. L'aciérie de Tarente (14 000 salariés), située dans le sud de l'Italie, est considérée comme la plus polluante d'Europe. Ses émissions toxiques auraient causé le décès de 400 personnes.