
Pierre Moscovici a reçu les plaintes de plusieurs eurodéputés (photo Union européenne)
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GRECE. Trente-six députés européens réclament, dans une lettre ouverte remise jeudi 13 octobre 2016, à Pierre Moscovici, un allégement rapide de la dette de la Grèce. Le commissaire européen aux Affaires économiques a répondu qu'il "restait dans l'idée qu'un accord global sur les réformes, mais aussi sur l'allégement de la dette d'ici la fin de l'année, est possible et souhaitable", tout en rappelant que la Commission n'était "pas créancière" de la Grèce.
Les eurodéputés, verts et gauche de dix pays de l'Union européenne principalement de l'Europe du Sud, même si le groupe compte symboliquement deux Allemands, plaident pour que la Grèce sorte "du cercle vicieux de la récession et de la déflation... Tout retard supplémentaire en ce qui concerne l'ouverture de discussions concrètes et concluantes sur l'allégement de la dette pourrait avoir des résultats dévastateurs sur l'économie grecque." Ils demandent une "feuille de route claire pour l'allégement de la dette grecque."
Athènes voit ses comptes et son économie plombée depuis six ans et son appel à l'aide en échange d'ajustements structurels et d'une politique d'austérité. Sa dette atteint aujourd'hui les 176%. Elle est principalement détenue par le Fonds européen de stabilité financière (FESF dépendant de la Banque centrale européenne) et les pays européens par des crédits en direct. Le FMI n'a prêté que 32 mrds à la Grèce et des fonds privés 54 mrds€ sur les 321 mrds€ consentis à travers les différents plans d'aide.
Les deux bailleurs de fonds du pays diffèrent dans leurs stratégies sur le traitement de la dette grecque à leur égard. Le FMI - qui ne devrait pas souscrire au troisième programme d'aide signé en août 2015 et dont les modalités demeurent en discussion - envisage un allégement rapide et conséquent pour permettre à la Grèce de repartir sur de bonnes bases. L'Eurogroupe, très influencé par Berlin qui refuse toute restructuration de la dette grecque, se situe plutôt sur une position d'attente concernant cette décision.
Les eurodéputés, verts et gauche de dix pays de l'Union européenne principalement de l'Europe du Sud, même si le groupe compte symboliquement deux Allemands, plaident pour que la Grèce sorte "du cercle vicieux de la récession et de la déflation... Tout retard supplémentaire en ce qui concerne l'ouverture de discussions concrètes et concluantes sur l'allégement de la dette pourrait avoir des résultats dévastateurs sur l'économie grecque." Ils demandent une "feuille de route claire pour l'allégement de la dette grecque."
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Les deux bailleurs de fonds du pays diffèrent dans leurs stratégies sur le traitement de la dette grecque à leur égard. Le FMI - qui ne devrait pas souscrire au troisième programme d'aide signé en août 2015 et dont les modalités demeurent en discussion - envisage un allégement rapide et conséquent pour permettre à la Grèce de repartir sur de bonnes bases. L'Eurogroupe, très influencé par Berlin qui refuse toute restructuration de la dette grecque, se situe plutôt sur une position d'attente concernant cette décision.