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SYRIE. Alors que les forces gouvernementales se trouvent pratiquement maîtres de l'ensemble de la ville d'Alep, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) publie un bilan provisoire du conflit. Selon l'ONG basée à Londres, 312 001 Syriens auraient trouvé la mort depuis le début de la guerre civile dans ce pays le 18 mars 2011 (premier manifestant mort à Deraa) jusqu'au 13 décembre 2016. Ce bilan fait état de 90 506 civils tués dont 15 948 enfants et 10 540 femmes de plus de dix-huit ans. Et également de 14 638 détenus (dont 111 enfants de moins de huit ans) sur la même période.
L'OSDH comptabilise 54 951 décès parmi les combattants djihadistes des différentes factions. L'OSDH indique disposer également de 3 683 photos et vidéos de morts non identifiés.
"Nous considérons que le silence de la communauté internationale sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis en Syrie encourage les criminels à tuer de plus en plus de Syriens car personne ne les dissuade de poursuivre" accuse l'OSDH dans un communiqué publié mardi 13 décembre 2016.
L'Observatoire demande "la punition de tous les auteurs, instigateurs, collaborateurs et de tous les individus et toutes les parties qui ont utilisé le sang syrien comme carte politique et comme moyen d'accomplir leur programme personnel, ainsi que ceux qui ont transformé une révolution pour la dignité en une guerre civile sectaire et ethnique."
L'OSDH comptabilise 54 951 décès parmi les combattants djihadistes des différentes factions. L'OSDH indique disposer également de 3 683 photos et vidéos de morts non identifiés.
"Nous considérons que le silence de la communauté internationale sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis en Syrie encourage les criminels à tuer de plus en plus de Syriens car personne ne les dissuade de poursuivre" accuse l'OSDH dans un communiqué publié mardi 13 décembre 2016.
L'Observatoire demande "la punition de tous les auteurs, instigateurs, collaborateurs et de tous les individus et toutes les parties qui ont utilisé le sang syrien comme carte politique et comme moyen d'accomplir leur programme personnel, ainsi que ceux qui ont transformé une révolution pour la dignité en une guerre civile sectaire et ethnique."