
Mario Monti enterre définitivement le projet (photo: Enrico Para-Presidenza del Consiglio dei Ministri)
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ITALIE / ESPAGNE. L'abandon définitif du pont de Messine, décidé par Mario Monti, rapportera 54 M€ au constructeur espagnol Sacyr, qui détenait 18% du consortium Eurolink, regroupant l'ensemble des entreprises de travaux publics engagées dans ce projet pharaonique.
Au total, 300 M€ d'indemnités seront versées, dont une grande partie au groupe italien Impregilo.
Le pont de Messine devait relier la Sicile à la « botte » italienne (région de Reggio Calabria). L'ancien président du Conseil, Silvio Berlusconi, avait fait de cet ouvrage une « priorité nationale » en 2004, prévoyant un investissement de 4,5 mrds €. Au fil des années, le devis a été multiplié par deux, ce qui a justifié la décision de Mario Monti.
« Le projet pouvait être intéressant pour le développement de la Sicile, mais semblait voué à l'échec dès le départ », commente Paola Grieco, journaliste pour le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore : « D'abord en raison des préoccupations environnementales, mais aussi à cause des risques de compromission avec la mafia ; sans parler des exigences financières surdimensionnées dans un pays en crise comme l'Italie.»
Au total, 300 M€ d'indemnités seront versées, dont une grande partie au groupe italien Impregilo.
Le pont de Messine devait relier la Sicile à la « botte » italienne (région de Reggio Calabria). L'ancien président du Conseil, Silvio Berlusconi, avait fait de cet ouvrage une « priorité nationale » en 2004, prévoyant un investissement de 4,5 mrds €. Au fil des années, le devis a été multiplié par deux, ce qui a justifié la décision de Mario Monti.
« Le projet pouvait être intéressant pour le développement de la Sicile, mais semblait voué à l'échec dès le départ », commente Paola Grieco, journaliste pour le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore : « D'abord en raison des préoccupations environnementales, mais aussi à cause des risques de compromission avec la mafia ; sans parler des exigences financières surdimensionnées dans un pays en crise comme l'Italie.»