ESPAGNE. Une nouvelle catégorie de personnes en risque d'exclusion s'est durablement installée dans le paysage social espagnol : les « travailleurs pauvres ». Une catégorie qui semble échapper aux analystes du FMI, très persistants dans leurs injonctions sur la nécessité de baisser les salaires en Espagne.
Comme le démontre l'enquête réalisée par la Fondation Tomillo à l'occasion de son trentième anniversaire : sur les 13 millions de personnes « en risque de pauvreté ou d'exclusion » en Espagne, 23% ont un emploi. Soit près d'une personne précaire sur quatre !
Que signifie ce « risque » ? Très concrètement : l'impossibilité de « satisfaire des besoins de base comme l'alimentation, la santé ou le logement ».
L’étude de la Fondation Tomillo précise que le salaire moyen de ces travailleurs en risque d'exclusion sociale ne dépasse pas 200 € par mois, avec des conditions de précarité qui ne permettent pas d'envisager une amélioration de leur situation.
Comme le démontre l'enquête réalisée par la Fondation Tomillo à l'occasion de son trentième anniversaire : sur les 13 millions de personnes « en risque de pauvreté ou d'exclusion » en Espagne, 23% ont un emploi. Soit près d'une personne précaire sur quatre !
Que signifie ce « risque » ? Très concrètement : l'impossibilité de « satisfaire des besoins de base comme l'alimentation, la santé ou le logement ».
L’étude de la Fondation Tomillo précise que le salaire moyen de ces travailleurs en risque d'exclusion sociale ne dépasse pas 200 € par mois, avec des conditions de précarité qui ne permettent pas d'envisager une amélioration de leur situation.
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Il faut évidemment rappeler que cette population est exclue des statistiques concernant les chômeurs, par définition également en situation précaire.
Alors que l'Espagne accuse toujours un taux de chômage supérieur à 25% de la population active, et plus de 50% chez les jeunes. De fait, 12% des ces 13 millions d'Espagnols « en risque de pauvreté ou d'exclusion » ont moins de 25 ans.
Alors que l'Espagne accuse toujours un taux de chômage supérieur à 25% de la population active, et plus de 50% chez les jeunes. De fait, 12% des ces 13 millions d'Espagnols « en risque de pauvreté ou d'exclusion » ont moins de 25 ans.