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ISRAËL / PALESTINE. Au lendemain de l'assassinat par une frappe israélienne de Baha Abu al-Ata, commandant en chef du Jihad islamique palestinien, les échanges de tirs se poursuivent entre les deux parties. Mardi 12 et mercredi 13 novembre 2019, selon l'armée israélienne, quelque 250 roquettes et obus de mortier ont été lancées par cette faction rivale du Hamas - lequel n'intervient pas militairement dans cette escalade pour l'instant - depuis Gaza contre des villes (dont Tel Aviv) et des villages israéliens du Centre et du Sud. La plupart (90%) ne sont pas parvenus à destination, détruits par le système de défense antimissile Dôme de fer. Certaines sont tombées dans des terrains vagues et une a frappé une autoroute près d'Ashdod.
Tsahal a répliqué en ciblant un camp d’entraînement, des usines d’armes et des stocks souterrains de l'enclave palestinienne. Des tanks sont également intervenus pour détruire trois positions frontalières. Au décompte du matin, vingt-deux morts et soixante-neuf blessés étaient recensés par le ministère de la Santé du Hamas à Gaza côté palestinien. Les autorités israéliennes parlent de plusieurs blessés chez les civils israélien.
Benyamin Netanyaou, premier ministre israélien en sursis alors que son adversaire tente de constituer un gouvernement, demandait au Jihad islamique de cesser les tirs contre Israël, les menaçants de "répondre à chaque attaque par une attaque plus virulente." Un des porte-parole du Jihad islamique, Musab al-Braim indique lui qu'il est "prématuré de parler d'efforts de médiation ou de cessez-le-feu avant que le sang de nos martyrs ne soit sec."
L'Onu tente de désamorcer la situation

Pour Nickolay Mladenov, qui s'est rendu d'urgence au Caire alors que l'Egypte tente une médiation. "Je suis très préoccupé par la grave escalade actuelle entre le Jihad islamique palestinien et Israël, à la suite de l'assassinat ciblé de l'un des dirigeants du groupe à Gaza", indique, dans un communiqué publié mercredi 13 novembre 2019, le coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.
Il parle de "nouvelle tentative pour saper les efforts visant à améliorer les conditions socio-économiques désastreuses à Gaza et à prévenir un autre conflit dévastateur. L'ONU s'emploie à désamorcer la situation de toute urgence." Nickolay Mladenov dénonce "le lancement aveugle de roquettes et de mortiers sur des centres de population est absolument inacceptable et doit cesser immédiatement. Aucune attaque contre des civils ne peut être justifiée."