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Econostrum.info : Quels seront les principaux chantiers du Plan Bleu en 2016 ?
Anne-France Didier : 2016 s'annonce comme une année charnière pour le Plan Bleu. Du 9 au 12 février, se tiendra à Athènes la COP19, la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Barcelone. Elle devrait décider des axes d’action pour la période 2016/ 2025 de la Stratégie méditerranéenne pour le développement durable. Des décisions prises dépendra notre feuille de route pour les prochaines années. Mais cela ne remettra pas en cause la démarche holistique dans laquelle nous inscrivons notre action. Le Plan Bleu défend une vision intégrée des écosystèmes naturels. Le milieu marin, les zones côtières, la forêt, l’eau doivent être pris en compte de façon globale, surtout dans une région Méditerranée qui subit de multiples pressions, liées à l’action de l’homme et au changement climatique.
Quels sont vos moyens d’actions ?
Anne-France Didier : Nous sommes l’un des six centres d’activités mis en place dans le cadre de la Convention de Barcelone et du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM). Nous fonctionnons avec une petite équipe d’une douzaine de personnes qui remplit une mission d’observatoire de l’environnement et du développement durable en Méditerranée. Nous rassemblons l’information avec l‘appui d’un réseau de scientifiques et de contributeurs externes, nous la rendons intelligible pour les décideurs. Le Plan Bleu exerce un rôle de facilitateur, d’interface. Nous testons aussi des projets, nous accompagnons des opérations pilotes en partenariat avec des organisations internationales comme la FAO. Nous travaillons toujours dans une perspective de gestion intégrée des écosystèmes, avec la volonté de trouver des relais locaux sur place, de les former si nécessaire.
« Construisons ensemble l’avenir de la Méditerranée », cette signature du Plan Bleu recouvre-t-elle encore une réalité aujourd’hui dans un contexte géopolitique particulièrement tendu ?
Anne-France Didier : La Convention de Barcelone et le PAM rassemblent aujourd’hui 21 pays riverains de la Méditerranée, plus l'Union Européenne, engagés dans une coopération visant à protéger l’environnement marin et côtier. Tous les pays participent, malgré les tensions qui peuvent les opposer. Lorsque nous organisons des séminaires, ils envoient des représentants car ils ont pris conscience qu’il faut préserver des écosystèmes qui font vivre des populations déjà en souffrance. Que deviendraient ces populations si l’eau, l’énergie, l’alimentation qui sont fournies par les écosystèmes naturels venaient aussi à disparaître ? Notre action au Plan Bleu vise à ce que, malgré les obstacles, cette coopération puisse être poursuivie dans les meilleures conditions.
Anne-France Didier : 2016 s'annonce comme une année charnière pour le Plan Bleu. Du 9 au 12 février, se tiendra à Athènes la COP19, la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Barcelone. Elle devrait décider des axes d’action pour la période 2016/ 2025 de la Stratégie méditerranéenne pour le développement durable. Des décisions prises dépendra notre feuille de route pour les prochaines années. Mais cela ne remettra pas en cause la démarche holistique dans laquelle nous inscrivons notre action. Le Plan Bleu défend une vision intégrée des écosystèmes naturels. Le milieu marin, les zones côtières, la forêt, l’eau doivent être pris en compte de façon globale, surtout dans une région Méditerranée qui subit de multiples pressions, liées à l’action de l’homme et au changement climatique.
Quels sont vos moyens d’actions ?
Anne-France Didier : Nous sommes l’un des six centres d’activités mis en place dans le cadre de la Convention de Barcelone et du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM). Nous fonctionnons avec une petite équipe d’une douzaine de personnes qui remplit une mission d’observatoire de l’environnement et du développement durable en Méditerranée. Nous rassemblons l’information avec l‘appui d’un réseau de scientifiques et de contributeurs externes, nous la rendons intelligible pour les décideurs. Le Plan Bleu exerce un rôle de facilitateur, d’interface. Nous testons aussi des projets, nous accompagnons des opérations pilotes en partenariat avec des organisations internationales comme la FAO. Nous travaillons toujours dans une perspective de gestion intégrée des écosystèmes, avec la volonté de trouver des relais locaux sur place, de les former si nécessaire.
« Construisons ensemble l’avenir de la Méditerranée », cette signature du Plan Bleu recouvre-t-elle encore une réalité aujourd’hui dans un contexte géopolitique particulièrement tendu ?
Anne-France Didier : La Convention de Barcelone et le PAM rassemblent aujourd’hui 21 pays riverains de la Méditerranée, plus l'Union Européenne, engagés dans une coopération visant à protéger l’environnement marin et côtier. Tous les pays participent, malgré les tensions qui peuvent les opposer. Lorsque nous organisons des séminaires, ils envoient des représentants car ils ont pris conscience qu’il faut préserver des écosystèmes qui font vivre des populations déjà en souffrance. Que deviendraient ces populations si l’eau, l’énergie, l’alimentation qui sont fournies par les écosystèmes naturels venaient aussi à disparaître ? Notre action au Plan Bleu vise à ce que, malgré les obstacles, cette coopération puisse être poursuivie dans les meilleures conditions.