
Le putsch du 15 juillet 2016 avait été déjoué (photo : F.Dubessy)
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TURQUIE. Pendant plusieurs heures, le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan avait vacillé le 15 juillet 2016 avant que le président turc ne reprenne fermement les rênes en main jusqu'à disposer désormais d'une hyperprésidence depuis sa réélection en juin 2018. L'heure se trouvait, en ce jeudi 20 juin 2019, aux sanctions pour les auteurs de ce putsch manqué. La 17e Cour pénale de Sincan à Ankara a livré son verdict.
Sur les 224 accusés concernés par ce procès, 151 ont écopé de prison à vie. Akin Öztürk, ancien Commandant de l'armée de l'air de 2013 à 2015, puis nommé au Conseil Supérieur Militaire, a été condamné à 141 fois la perpétuité incompressible selon l'agence officielle turque Anadolu. 139 fois pour le nombre de morts causés par le putsch, une fois pour "tentative d'assassinat du Président de la République" et une fois pour "violation de l'ordre constitutionnel". Si la tentative avait réussi, Akin Öztürkl aura été le nouveau Chef d'état-major. L'un de ses comparses, Hakan Evrim, ancien général de brigade de la base aérienne d'Akinci à Ankara - qui avait ordonné le largage de bombes sur la capitale turque - a subit la même peine comme une quinzaine d'autres hauts gradés de l'armée.
Le tribunal d'Ankara a décidé de dissocier le sort de treize autres inculpés dont Fettulah Gulen, principal opposant de Recep Tayyip Erdogan réfugié aux Etats-Unis, accusé d'avoir fomenté en sous-main cette rébellion.
Suite à ce putsch, l'état d'urgence aura duré deux ans, avant d'être levé le 19 juillet 2018.
Sur les 224 accusés concernés par ce procès, 151 ont écopé de prison à vie. Akin Öztürk, ancien Commandant de l'armée de l'air de 2013 à 2015, puis nommé au Conseil Supérieur Militaire, a été condamné à 141 fois la perpétuité incompressible selon l'agence officielle turque Anadolu. 139 fois pour le nombre de morts causés par le putsch, une fois pour "tentative d'assassinat du Président de la République" et une fois pour "violation de l'ordre constitutionnel". Si la tentative avait réussi, Akin Öztürkl aura été le nouveau Chef d'état-major. L'un de ses comparses, Hakan Evrim, ancien général de brigade de la base aérienne d'Akinci à Ankara - qui avait ordonné le largage de bombes sur la capitale turque - a subit la même peine comme une quinzaine d'autres hauts gradés de l'armée.
Le tribunal d'Ankara a décidé de dissocier le sort de treize autres inculpés dont Fettulah Gulen, principal opposant de Recep Tayyip Erdogan réfugié aux Etats-Unis, accusé d'avoir fomenté en sous-main cette rébellion.
Suite à ce putsch, l'état d'urgence aura duré deux ans, avant d'être levé le 19 juillet 2018.