
La fraude aux kiwis durait depuis trois ans (photo : F.Dubessy)
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FRANCE / ITALIE. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en France a permis de confondre sept entreprises qui organisaient un trafic de kiwis.
Présentés comme d'origine française, ils provenaient en fait d'Italie. Ce qui permettait aux escrocs de les payer moins cher (coût de main d'oeuvre moins élevé et utilisation de produits phytosanitaires interdits en France permettant de meilleurs rendements) mais de les vendre au prix français en France. La différence étant d'environ 0,20 € par fruit, ce trafic aurait permis de récolter environ 6 M€ de bénéfices.
L'Italie produit 400 000 tonnes de kiwis contre 45 000 en France.
Sept entreprises, dont deux italiennes et cinq françaises, se trouvent impliquées dans cette affaire. Leurs responsables risquent jusqu'à deux ans de prison et 300 000 € d'amende.
Révélée par le journal Le Parisien, lundi 25 mars 2019, la fraude durait depuis trois ans et aurait permis d'écouler quelque 15 000 tonnes de fruits. Elle a été découverte après une alerte des producteurs français étonnés de voir tant de kiwis sur les étals en fin de saison (mars/avril). Une analyse des fruits a montré qu'ils comportaient des traces de produits sanitaires interdits en France.
La DGCCRF a réalisé une quarantaine d'interventions auprès des grossistes, introducteurs, distributeurs et conditionneurs pour retirer les produits litigieux. Un fournisseur italien qui mettait sur le marché des kiwis produits dans son pays en fournissant des certificats français a été verbalisé par les autorités italiennes comme un autre exportateur italien. Les cinq opérateurs français se sont vu dresser des PV pour tromperie sur l'origine.
Près de 12% des kiwis vendus en France depuis trois ans étaient donc Italiens.
Présentés comme d'origine française, ils provenaient en fait d'Italie. Ce qui permettait aux escrocs de les payer moins cher (coût de main d'oeuvre moins élevé et utilisation de produits phytosanitaires interdits en France permettant de meilleurs rendements) mais de les vendre au prix français en France. La différence étant d'environ 0,20 € par fruit, ce trafic aurait permis de récolter environ 6 M€ de bénéfices.
L'Italie produit 400 000 tonnes de kiwis contre 45 000 en France.
Sept entreprises, dont deux italiennes et cinq françaises, se trouvent impliquées dans cette affaire. Leurs responsables risquent jusqu'à deux ans de prison et 300 000 € d'amende.
Révélée par le journal Le Parisien, lundi 25 mars 2019, la fraude durait depuis trois ans et aurait permis d'écouler quelque 15 000 tonnes de fruits. Elle a été découverte après une alerte des producteurs français étonnés de voir tant de kiwis sur les étals en fin de saison (mars/avril). Une analyse des fruits a montré qu'ils comportaient des traces de produits sanitaires interdits en France.
La DGCCRF a réalisé une quarantaine d'interventions auprès des grossistes, introducteurs, distributeurs et conditionneurs pour retirer les produits litigieux. Un fournisseur italien qui mettait sur le marché des kiwis produits dans son pays en fournissant des certificats français a été verbalisé par les autorités italiennes comme un autre exportateur italien. Les cinq opérateurs français se sont vu dresser des PV pour tromperie sur l'origine.
Près de 12% des kiwis vendus en France depuis trois ans étaient donc Italiens.