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30 000 fillettes employées comme domestiques au Maroc (photo HCP)
MAROC. A l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants du 12 juin 2012, le Haut Commissariat au Plan (HCP) marocain a rappelé les chiffres du travail des mineurs dans le pays. Basée sur un échantillon de 60 000 ménages représentatifs, la note d'information publiée par le HCP révèle que quelque 123.000 enfants âgés de 7 à moins de 15 ans travaillaient en 2011, soit 2,5% de l'ensemble des enfants de cette tranche d'âge.
Touchant bien plus fortement les zones rurales que les zones urbaines, le travail des enfants est néanmoins en régression depuis 1999. En effet, si le fléau touche aujourd'hui 5% des enfants en milieu rural (soit 113 000 enfants), il en touchait 16,2% en 1999 (soit 452 000 enfants). En revanche dans les villes, il ne concerne plus que 0,4% des enfants (environ 10 000), contre 2,5% en 1999 (65 000 enfants).
Selon ce même rapport, les garçons seraient bien plus touchés par ce fléau que les filles, puisque six enfants travailleurs sur dix sont de sexe masculin. Si le travail infantile touche davantage les garçons en milieu urbain (87,3%) qu'en milieu rural (53,3%), les chiffres révélés il y a quelques semaines par le même organisme rappellent que 30 000 fillettes de moins de 15 ans travaillent en tant qu'employées domestiques, et sont souvent victimes de violences physiques.
Parmi ces enfants travailleurs, seuls 24,9% vont à l'école en parallèle de leur activité laborieuse, tandis que 53,9% d'entre eux ont quitté l'école et 21,2% ne l'ont jamais fréquentée.
Désintérêt pour l'éducation, absence de moyens financiers pour couvrir les études, ou encore indisponibilité (ou inaccessibilité) d'établissements d'enseignement à proximité du lieu de résidence, les raisons ne manquent pas pour expliquer ce fléau. Autant de défis pour le Maroc qui s’est engagé à respecter la feuille de route de l’Organisation Internationale du Travail, pour l’abolition des pires formes du travail infantile d’ici 2016.
Lire le document intégral du HCP sur le travail des enfants au Maroc
Touchant bien plus fortement les zones rurales que les zones urbaines, le travail des enfants est néanmoins en régression depuis 1999. En effet, si le fléau touche aujourd'hui 5% des enfants en milieu rural (soit 113 000 enfants), il en touchait 16,2% en 1999 (soit 452 000 enfants). En revanche dans les villes, il ne concerne plus que 0,4% des enfants (environ 10 000), contre 2,5% en 1999 (65 000 enfants).
Selon ce même rapport, les garçons seraient bien plus touchés par ce fléau que les filles, puisque six enfants travailleurs sur dix sont de sexe masculin. Si le travail infantile touche davantage les garçons en milieu urbain (87,3%) qu'en milieu rural (53,3%), les chiffres révélés il y a quelques semaines par le même organisme rappellent que 30 000 fillettes de moins de 15 ans travaillent en tant qu'employées domestiques, et sont souvent victimes de violences physiques.
Parmi ces enfants travailleurs, seuls 24,9% vont à l'école en parallèle de leur activité laborieuse, tandis que 53,9% d'entre eux ont quitté l'école et 21,2% ne l'ont jamais fréquentée.
Désintérêt pour l'éducation, absence de moyens financiers pour couvrir les études, ou encore indisponibilité (ou inaccessibilité) d'établissements d'enseignement à proximité du lieu de résidence, les raisons ne manquent pas pour expliquer ce fléau. Autant de défis pour le Maroc qui s’est engagé à respecter la feuille de route de l’Organisation Internationale du Travail, pour l’abolition des pires formes du travail infantile d’ici 2016.
Lire le document intégral du HCP sur le travail des enfants au Maroc