
Les arrivées sont moins nombreuses mais les décès augmentent sur la route vers l'Italie (photo : HCR)
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MEDITERRANEE. Selon le rapport "Voyage du désespoir", publié par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), plus de 1 600 personnes ont trouvé la mort en tentant de rejoindre l'Europe depuis le début de l'année 2018.
Le document constate que le nombre de personnes arrivées en Europe se trouve en augmentation de 130% en Espagne et de 88% en Grèce. Par contre, de janvier à juillet 2018, ils sont 18 500 à avoir atteints les côtes italiennes (23 800 par mer et 3 800 par les frontières terrestres) contre 95 200 sur la même période en 2017.
Dans le même temps, le taux de décès en mer a considérablement augmenté. Pour chaque groupe de dix-huit personnes ayant entrepris la traversée vers les côtes italiennes depuis la Libye ou la Tunisie, entre janvier et juillet 2018, une personne est décédée ou a disparu, contre une sur 42 au cours de la même période en 2017. Sur celle vers les côtes grecques et turques, ce ratio atteint un décès chaque 165 arrivées en 2018 contre un décès pour 318 arrivées en 2017. Ce taux est par contre sensiblement égal sur la traversée Maghreb/Espagne (77 contre 73).
Le document constate que le nombre de personnes arrivées en Europe se trouve en augmentation de 130% en Espagne et de 88% en Grèce. Par contre, de janvier à juillet 2018, ils sont 18 500 à avoir atteints les côtes italiennes (23 800 par mer et 3 800 par les frontières terrestres) contre 95 200 sur la même période en 2017.
Dans le même temps, le taux de décès en mer a considérablement augmenté. Pour chaque groupe de dix-huit personnes ayant entrepris la traversée vers les côtes italiennes depuis la Libye ou la Tunisie, entre janvier et juillet 2018, une personne est décédée ou a disparu, contre une sur 42 au cours de la même période en 2017. Sur celle vers les côtes grecques et turques, ce ratio atteint un décès chaque 165 arrivées en 2018 contre un décès pour 318 arrivées en 2017. Ce taux est par contre sensiblement égal sur la traversée Maghreb/Espagne (77 contre 73).
La Méditerranée est l'une des voies les plus meurtrières au monde
Le long de l'itinéraire de la Méditerranée centrale, dix incidents se sont déroulés depuis le début de l'année 2018 (dont sept depuis juin) avec comme conséquence le décès de cinquante personnes au moins. La plupart d'entre elles étaient parties de Libye.
Depuis l'Afrique du Nord vers l'Espagne, plus de 300 personnes ont péri (200 décès sur toute l'année 2017).
"Ce rapport confirme une fois de plus que la traversée de la Méditerranée est l'une des voies les plus meurtrières au monde", souligne Pascale Moreau. Pour la directrice du bureau du HCR pour l'Europe, "alors même que le nombre d’arrivants sur les côtes européennes diminue, il ne s’agit plus de tester la capacité de l’Europe à gérer les chiffres mais à faire preuve de l’humanité nécessaire pour sauver des vies."
Plus de soixante-dix-huit décès de migrants ou réfugiés ont été recensés depuis le 1er janvier 2018 le long des routes terrestres en Europe et aux frontières de celle-ci contre quarante-cinq au cours de la même période en 2017.
Lire le rapport "Voyage du désespoir" ("Desperate journeys") en anglais
Depuis l'Afrique du Nord vers l'Espagne, plus de 300 personnes ont péri (200 décès sur toute l'année 2017).
"Ce rapport confirme une fois de plus que la traversée de la Méditerranée est l'une des voies les plus meurtrières au monde", souligne Pascale Moreau. Pour la directrice du bureau du HCR pour l'Europe, "alors même que le nombre d’arrivants sur les côtes européennes diminue, il ne s’agit plus de tester la capacité de l’Europe à gérer les chiffres mais à faire preuve de l’humanité nécessaire pour sauver des vies."
Plus de soixante-dix-huit décès de migrants ou réfugiés ont été recensés depuis le 1er janvier 2018 le long des routes terrestres en Europe et aux frontières de celle-ci contre quarante-cinq au cours de la même période en 2017.
Lire le rapport "Voyage du désespoir" ("Desperate journeys") en anglais