
L'évolution des villes en Méditerranée. De gauche à droite : Taoufik Souami, Rachid Sidi Boumedine, Julien Le Tellier, Carmen Santana et Sylvain Allemand. Crédit : Bélinda Cunat Maudieu
Pour Philippe de Fontaine Vive, co-président de l'OCEMO, les villes de Méditerranée doivent permettre « d'essayer de mieux vivre ensemble, avec la coopération de tous, dans le respect de l'environnement mais également en adéquation avec les évolutions de la société. »
Les nouvelles technologies sont au cœur de ces évolutions. Les villes se veulent désormais « smart », connectées. Selon Carlos Moreno, scientifique spécialiste de la Human Smart city – ville intelligente humaine – « l'intelligence ne doit pas s'entendre du point de vue de la technologie. Il faut l'envisager comme un moyen de faire des villes, des lieux de vie et de partages. »
Le numérique représente une source d'inégalité et de fracture sociale. Pour cette raison, les villes doivent avant tout se tourner vers les services et non vers les infrastructures. Pour cela, trois leviers apparaissent nécessaires : l'innovation technologique, l'intelligence urbaine et l'inclusion sociale.
Les nouvelles technologies sont au cœur de ces évolutions. Les villes se veulent désormais « smart », connectées. Selon Carlos Moreno, scientifique spécialiste de la Human Smart city – ville intelligente humaine – « l'intelligence ne doit pas s'entendre du point de vue de la technologie. Il faut l'envisager comme un moyen de faire des villes, des lieux de vie et de partages. »
Le numérique représente une source d'inégalité et de fracture sociale. Pour cette raison, les villes doivent avant tout se tourner vers les services et non vers les infrastructures. Pour cela, trois leviers apparaissent nécessaires : l'innovation technologique, l'intelligence urbaine et l'inclusion sociale.
Le citoyen au cœur de la ville de demain

Quels horizons pour la ville de demain ? De gauche à droite : Patrick Creze, Maud Beau, Nadir Yacoubi, Franck Geiling et Sylvain Allemand. Crédit : Bélinda Cunat Maudieu
« Il faut travailler dans des écosystèmes ouverts et transversaux » explique Carmen Santana, architecte urbaniste. « la concertation des habitants est essentielle avant toute création. Quelles que soient les villes, Méditerranéenne ou pas, il est nécessaire d'organiser des forums, de relier les populations. Relier les citoyens, une notion qui peut s'entendre d'un point de vue géographique ou d'un point de vue décisionnaire ».
Pour la start-up UFO – Urban Fabric Organisation – il est essentiel de recueillir directement auprès des citoyens, leurs besoins, leurs envies. Maud Beau, urbaniste et sociologue mais également directrice de cette start-up estime que « les outils numériques permettent de revisiter les métiers. Aujourd'hui, il devient possible de faire intervenir la société civile en amont d'un projet urbain,
avant qu'il soit décidé et dessiné ». Le principe est simple, grâce à l'application développée par UFO, tout citoyen peut aisément et visuellement transformer son quartier en fonction de ses besoins et envies, puis faire parvenir ses résultats à la start-up.
La notion de réunion des populations trouve une application concrète dans la vallée de Bouregreg au Maroc. Nadir Yacoubi, directeur délégué en charge de l'ingénierie financière et des partenariats dans l'Agence pour l'Aménagement de ce lieu, explique que l'une des ambitions urbaine de ce projet vise à « assurer un rééquilibrage urbain entre la rive droite et gauche du fleuve, de réussir à relier ces deux agglomérations ». Autant de travaux qui s'accompagnent d'études pour respecter au mieux l'environnement.
Pour la start-up UFO – Urban Fabric Organisation – il est essentiel de recueillir directement auprès des citoyens, leurs besoins, leurs envies. Maud Beau, urbaniste et sociologue mais également directrice de cette start-up estime que « les outils numériques permettent de revisiter les métiers. Aujourd'hui, il devient possible de faire intervenir la société civile en amont d'un projet urbain,
avant qu'il soit décidé et dessiné ». Le principe est simple, grâce à l'application développée par UFO, tout citoyen peut aisément et visuellement transformer son quartier en fonction de ses besoins et envies, puis faire parvenir ses résultats à la start-up.
La notion de réunion des populations trouve une application concrète dans la vallée de Bouregreg au Maroc. Nadir Yacoubi, directeur délégué en charge de l'ingénierie financière et des partenariats dans l'Agence pour l'Aménagement de ce lieu, explique que l'une des ambitions urbaine de ce projet vise à « assurer un rééquilibrage urbain entre la rive droite et gauche du fleuve, de réussir à relier ces deux agglomérations ». Autant de travaux qui s'accompagnent d'études pour respecter au mieux l'environnement.
La préservation de l'environnement, une nécessité
Pour Julien Le Tellier, géographe« les villes méditerranéennes sont vulnérables : elles émettent moins de gaz à effet de serre mais sont les plus impactées. » Selon lui, la solution au changement climatique ne peut être dissociée d'une lutte contre les lois de production et de consommation.
La préoccupation écologique occupe le cœur des projets actuels. Pour Franck Geiling, Directeur de l'Architecture, de l'Urbanisme et du Développement Durable à l'Etablissement Public d'Aménagement Euroméditerranéen, « la ville méditerranéenne doit être durable, plus équitable, intégrer les spécificités de ce type de ville tout en s'adaptant aux obligations de performance et de lutte contre le réchauffement climatique. »
« Pour cela, les bâtiments construits doivent tenir compte de l'évolution constante et rapide des sociétés, de l'environnement et pouvoir être réutilisés pour d'autres fonctions sans que cela nécessite des travaux trop importants », rappelle Carmen Santana.
La préoccupation écologique occupe le cœur des projets actuels. Pour Franck Geiling, Directeur de l'Architecture, de l'Urbanisme et du Développement Durable à l'Etablissement Public d'Aménagement Euroméditerranéen, « la ville méditerranéenne doit être durable, plus équitable, intégrer les spécificités de ce type de ville tout en s'adaptant aux obligations de performance et de lutte contre le réchauffement climatique. »
« Pour cela, les bâtiments construits doivent tenir compte de l'évolution constante et rapide des sociétés, de l'environnement et pouvoir être réutilisés pour d'autres fonctions sans que cela nécessite des travaux trop importants », rappelle Carmen Santana.