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Fuir un régime politique, une dictature ou quitter son pays, ses attaches, pour des motifs économiques… Quelles que soient les raisons, le phénomène migratoire a atteint son apogée en 2015. Un pic historique de 63,5 millions de personnes déplacées en une seule année, avec une montée en puissance lors des secousses du printemps arabe qui ont ébranlées l’Afrique du Nord, pour enflammer ensuite le Moyen-Orient. Face à ces mouvements inédits, les pays occidentaux qui n’étaient pas préparés à l’arrivée d’une telle déferlante migratoire.
L’autre, l’étranger, fait peur. Selon les croyances établies, il serait la cause de la hausse de la pression fiscale et du chômage. La montée des populismes reflète les craintes et fantasmes des populations. Les économistes Jamal Bouoiyour, Amal Miftah et Refk Selmi ont conduit durant plusieurs mois pour le Femise une étude économétrique approfondie (FEM43-17) visant à infirmer ou confirmer ce phénomène, sous une nouvelle perspective basée sur les différentes catégories de migrations.
L’autre, l’étranger, fait peur. Selon les croyances établies, il serait la cause de la hausse de la pression fiscale et du chômage. La montée des populismes reflète les craintes et fantasmes des populations. Les économistes Jamal Bouoiyour, Amal Miftah et Refk Selmi ont conduit durant plusieurs mois pour le Femise une étude économétrique approfondie (FEM43-17) visant à infirmer ou confirmer ce phénomène, sous une nouvelle perspective basée sur les différentes catégories de migrations.
L'immigration peut améliorer la croissance et l’emploi, mais une approche globale est nécessaire
« Nos résultats montrent que l'impact de l'immigration sur la croissance est généralement positif et que son impact sur le chômage est négatif », expliquent les économistes du Femise dans leur rapport.
Les flux migratoires n'augmentent pas le chômage, au contraire, ils le diminuent, tandis qu'une certaine hétérogénéité est captée en fonction des conditions économiques des pays d'accueil. Comment expliquer cet impact positif sur la population d'accueil ? Les explications incluent l'apport de nouvelles compétences mais aussi le développement de nouvelles activités entrepreneuriales offertes aux résidents.
Les conclusions de ce document impliquent qu'il existe des voies réalistes par lesquelles l'immigration peut affecter les résultats économiques dans les pays européens. Informer l'opinion publique à cet égard pourrait influencer les attitudes à l'égard des pratiques d'immigration et de discrimination.
Par ailleurs, la complexité de la migration nécessite une approche globale des politiques en Europe. La mise en œuvre d’une politique d'immigration européenne nécessite de prendre en compte les facteurs qui attirent les migrants dans le pays de destination, telles que les conditions du marché du travail qui pourraient influer considérablement sur l'efficacité des politiques. La sévérité ou la bienveillance des politiques doivent à minima être coordonnées avec la capacité économique et sociale de chaque pays européen.
Rapport disponible en cliquant ici
Les flux migratoires n'augmentent pas le chômage, au contraire, ils le diminuent, tandis qu'une certaine hétérogénéité est captée en fonction des conditions économiques des pays d'accueil. Comment expliquer cet impact positif sur la population d'accueil ? Les explications incluent l'apport de nouvelles compétences mais aussi le développement de nouvelles activités entrepreneuriales offertes aux résidents.
Les conclusions de ce document impliquent qu'il existe des voies réalistes par lesquelles l'immigration peut affecter les résultats économiques dans les pays européens. Informer l'opinion publique à cet égard pourrait influencer les attitudes à l'égard des pratiques d'immigration et de discrimination.
Par ailleurs, la complexité de la migration nécessite une approche globale des politiques en Europe. La mise en œuvre d’une politique d'immigration européenne nécessite de prendre en compte les facteurs qui attirent les migrants dans le pays de destination, telles que les conditions du marché du travail qui pourraient influer considérablement sur l'efficacité des politiques. La sévérité ou la bienveillance des politiques doivent à minima être coordonnées avec la capacité économique et sociale de chaque pays européen.
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