
Les présidents François Hollande, Mariano Rajoy et Pedro Passos Coelho avant le début de la réunion (photo Moncloa)
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ESPAGNE / FRANCE / PORTUGAL. Comment faciliter les échanges d'énergies entre la péninsule ibérique et le reste du continent européen ? C'est tout l'enjeu de la rencontre organisée à Madrid, mercredi 4 mars 2015, entre les chefs d'États espagnol, français et portugais. Un réunion au sommet entre Mariano Rajoy, François Hollande et Pedro Passos Coelho qui a permis d'abord de faire un point sur les projets en cours, en présence du président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker.
Parmi ces projets : un câble électrique sous marin de 400 kilomètres reliant le nord de la péninsule ibérique à l'Aquitaine sous le golfe de Gascogne, qui nécessiterait un investissement de 1,9 mrd € pour une capacité de 5 000 mégawatts. De nouvelles connexions électriques transpyrénéennes ont par ailleurs été évoquées, après l'inauguration officielle de la ligne à très haute tension entre Baixas et Santa Llogaia, le 20 février 2015. Les autres liaisons électriques envisagées sont : une ligne de 280 kilomètres de la Navarre jusqu'à Bordeaux, une connexion de 160 kilomètres de Monzon à Cazaril, et une autre d'une centaine de kilomètres entre Sabiñánigo et Marsillon.
La « déclaration de Madrid », co-signée par les trois chefs d'États et le président de la Commission Européenne à l'issue de la rencontre prend acte également de l'engagement conjoint en faveur du gazoduc Midcat, qui doit relier la Catalogne au sud de la France : « Nous avons relancé le projet et nous allons commencer les études nécessaires pour voir comment passer à la seconde phase du chantier », a assuré François Hollande.
Même si aucun calendrier n'a été établi, cette déclaration commune signée au Palais de la Moncloa fixe « des projets concrets et des engagements », selon Mariano Rajoy : « C'est un programme qui permettra à la péninsule ibérique de sortir de sa situation d'isolement énergétique. »
Un programme conforme aux exigences de la Commission Européenne (qui fixe notamment à 10% le seuil d'interconnexion électrique d'ici 2020). Dans l'optique, a rappelé le président du gouvernement espagnol, de « faire arriver dans les foyers une énergie moins chère. » De part et d'autre des Pyrénées.
Lire aussi : Bilan positif du sommet 5+5 de Lisbonne sur l’énergie renouvelable
Parmi ces projets : un câble électrique sous marin de 400 kilomètres reliant le nord de la péninsule ibérique à l'Aquitaine sous le golfe de Gascogne, qui nécessiterait un investissement de 1,9 mrd € pour une capacité de 5 000 mégawatts. De nouvelles connexions électriques transpyrénéennes ont par ailleurs été évoquées, après l'inauguration officielle de la ligne à très haute tension entre Baixas et Santa Llogaia, le 20 février 2015. Les autres liaisons électriques envisagées sont : une ligne de 280 kilomètres de la Navarre jusqu'à Bordeaux, une connexion de 160 kilomètres de Monzon à Cazaril, et une autre d'une centaine de kilomètres entre Sabiñánigo et Marsillon.
La « déclaration de Madrid », co-signée par les trois chefs d'États et le président de la Commission Européenne à l'issue de la rencontre prend acte également de l'engagement conjoint en faveur du gazoduc Midcat, qui doit relier la Catalogne au sud de la France : « Nous avons relancé le projet et nous allons commencer les études nécessaires pour voir comment passer à la seconde phase du chantier », a assuré François Hollande.
Même si aucun calendrier n'a été établi, cette déclaration commune signée au Palais de la Moncloa fixe « des projets concrets et des engagements », selon Mariano Rajoy : « C'est un programme qui permettra à la péninsule ibérique de sortir de sa situation d'isolement énergétique. »
Un programme conforme aux exigences de la Commission Européenne (qui fixe notamment à 10% le seuil d'interconnexion électrique d'ici 2020). Dans l'optique, a rappelé le président du gouvernement espagnol, de « faire arriver dans les foyers une énergie moins chère. » De part et d'autre des Pyrénées.
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