
L'Harmony of the Seas, le plus gros paquebot de croisières du monde et l'un des 24 navires de la flotte de Royal Caribbean (photo F. Matéo)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
ESPAGNE / MEDITERRANEE.
econostrum.info : Quels sont vos projets de développement en Méditerranée ?
Emmanuel Joly : « La Méditerranée est un territoire où nous allons forcément progresser, puisque nous assurons actuellement l’essentiel de nos croisières dans les Caraïbes. Ceci s’explique bien sûr par l’identité et l’histoire de notre compagnie, à contre-courant de l’activité globale des croisières, qui est concentrée à 80% en Méditerranée. Pour accompagner ce développement, nous proposons notamment des packages pour les vols et transferts. Cette année, nous allons ainsi enregistrer 10 000 places vers les îles grecques au départ d’Espagne grâce à ces packages. Les agences de voyages françaises peuvent aussi vendre ces forfaits aux alentours de 150 € pour les départs de croisières depuis Venise et Rome. L'offre sera également élargie l’an prochain pour les départs de croisières depuis l'Europe du Nord et Barcelone ».
Quelles sont aujourd'hui les limites de l'activité de croisières en Méditerranée ?
E.J. : « Il s'agit d'une activité en développement. Mais le marché de la croisière s’est replié vers le nord de la Méditerranée. Nous avons notamment délaissé les escales à Tunis et Alexandrie, comme les autres compagnies, car nous devons prendre en compte les considérations de la clientèle qui peut être effrayée par certaines destinations. Tout le monde espère évidemment que cette situation ne durera pas, mais nous ne pouvons pas nous permettre d’élaborer des stratégies à court terme qui intègrent le sud de la Méditerranée ».
econostrum.info : Quels sont vos projets de développement en Méditerranée ?
Emmanuel Joly : « La Méditerranée est un territoire où nous allons forcément progresser, puisque nous assurons actuellement l’essentiel de nos croisières dans les Caraïbes. Ceci s’explique bien sûr par l’identité et l’histoire de notre compagnie, à contre-courant de l’activité globale des croisières, qui est concentrée à 80% en Méditerranée. Pour accompagner ce développement, nous proposons notamment des packages pour les vols et transferts. Cette année, nous allons ainsi enregistrer 10 000 places vers les îles grecques au départ d’Espagne grâce à ces packages. Les agences de voyages françaises peuvent aussi vendre ces forfaits aux alentours de 150 € pour les départs de croisières depuis Venise et Rome. L'offre sera également élargie l’an prochain pour les départs de croisières depuis l'Europe du Nord et Barcelone ».
Quelles sont aujourd'hui les limites de l'activité de croisières en Méditerranée ?
E.J. : « Il s'agit d'une activité en développement. Mais le marché de la croisière s’est replié vers le nord de la Méditerranée. Nous avons notamment délaissé les escales à Tunis et Alexandrie, comme les autres compagnies, car nous devons prendre en compte les considérations de la clientèle qui peut être effrayée par certaines destinations. Tout le monde espère évidemment que cette situation ne durera pas, mais nous ne pouvons pas nous permettre d’élaborer des stratégies à court terme qui intègrent le sud de la Méditerranée ».
« Nous enregistrons une croissance de 50% cette année en France »

Emmanuel Joly : « Le marché de la croisière s’est replié vers le nord de la Méditerranée » (photo F. Matéo)
Quelles sont les perspectives de croissance sur le marché français ?
E.J. : « La marge de progression de notre compagnie en France apparait évidente si nous comparons nos résultats avec l'Espagne, où nous captons 15% des croisiéristes, alors que notre part de marché ne dépasse pas 5% en France. Cela dit, nous enregistrons une croissance de 50% cette année dans l’Hexagone, grâce à l’effet « nouveauté » de l’Harmony of The Seas. Nous espérons prendre davantage de place très vite, mais nous restons encore jeunes en France, où nous ne sommes présents que depuis cinq ans. Nous allons aussi profiter mécaniquement de l’augmentation de l'activité de croisières en France, où le nombre de clients pourrait doubler en quelques années, puisque 1% seulement des Français partent en croisière, contre par exemple 3% des Britanniques ».
Quelle est votre stratégie commerciale pour atteindre ces objectifs ?
E.J. : « Nous voulons reproduire en France notre modèle espagnol, où les agences de voyage assurent 75% de la distribution. Nous profiterons d'ailleurs des escales hebdomadaires de l’Harmony of the Seas, amarré cet été chaque mardi à Marseille, pour accueillir les agents de voyage et leur faire découvrir les services et les équipements du bateau. En étant bien sûr ouverts à des éductours pour les professionnels qui souhaitent nous connaître davantage. Nous avons enfin sélectionné une centaine d'agences de voyages « ambassadrices » dans le sud de la France et la région parisienne. Il s'agit de vitrines, avec un potentiel de développement dans les croisières que nous voulons accompagner, pour grandir ensemble ».
E.J. : « La marge de progression de notre compagnie en France apparait évidente si nous comparons nos résultats avec l'Espagne, où nous captons 15% des croisiéristes, alors que notre part de marché ne dépasse pas 5% en France. Cela dit, nous enregistrons une croissance de 50% cette année dans l’Hexagone, grâce à l’effet « nouveauté » de l’Harmony of The Seas. Nous espérons prendre davantage de place très vite, mais nous restons encore jeunes en France, où nous ne sommes présents que depuis cinq ans. Nous allons aussi profiter mécaniquement de l’augmentation de l'activité de croisières en France, où le nombre de clients pourrait doubler en quelques années, puisque 1% seulement des Français partent en croisière, contre par exemple 3% des Britanniques ».
Quelle est votre stratégie commerciale pour atteindre ces objectifs ?
E.J. : « Nous voulons reproduire en France notre modèle espagnol, où les agences de voyage assurent 75% de la distribution. Nous profiterons d'ailleurs des escales hebdomadaires de l’Harmony of the Seas, amarré cet été chaque mardi à Marseille, pour accueillir les agents de voyage et leur faire découvrir les services et les équipements du bateau. En étant bien sûr ouverts à des éductours pour les professionnels qui souhaitent nous connaître davantage. Nous avons enfin sélectionné une centaine d'agences de voyages « ambassadrices » dans le sud de la France et la région parisienne. Il s'agit de vitrines, avec un potentiel de développement dans les croisières que nous voulons accompagner, pour grandir ensemble ».