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Francisco Navarro (photo : F. Matéo)
Le marché du vin a considérablement évolué en Espagne sous la pression de la crise économique, et de la baisse de consommation qui en découle. Nous nous sommes adaptés au niveau de la logistique.
Jusqu'à il y a environ un an, nous avions un trafic important qui alimentait nos entrepôts de Sabadell, près de Barcelone, avec des vins en provenance des régions de Logroño, La Rioja, Huesca (pour le Somontano), et la Catalogne avec le Cava... Navarro Logistica était alors présent sur deux types de transport et logistique : d'un côté à destination des cavistes et restaurants, avec un traitement à l'unité ou au carton, et de l'autre vers la grande distribution, pour les approvisionnements en palettes de vins en provenance de la région de Calatayud, au sud de Saragosse. Jusqu'en 2010, nous transportions encore cinq à six palettes par jour. Mais avec l'effondrement de la consommation, nous ne travaillons pratiquement plus avec la grande distribution, tout simplement parce que les vins à destination de ce réseau ne peuvent supporter le coût de la logistique.
Il ne nous reste donc aujourd'hui que les vins de grande qualité, c'est-à-dire de producteurs qui sont en mesure de payer le prix du service logistique que nous offrons, et qui apporte une véritable valeur ajoutée au produit. Car lorsque nous transportons et entreposons des bouteilles conditionnées dans des emballages qui valent parfois à eux seuls 5 ou 6 euros, comme ce peut être le cas pour un grand Champagne ou un grand Cava, le produit exige bien évidemment une logistique particulière.
Cette tendance coïncide aussi avec une montée en gamme des vins espagnols. Et cela participe à l'émergence d'une culture de la logistique spécialisée en Espagne, à travers notamment la formation du personnel que nous mettons en œuvre.
Jusqu'à il y a environ un an, nous avions un trafic important qui alimentait nos entrepôts de Sabadell, près de Barcelone, avec des vins en provenance des régions de Logroño, La Rioja, Huesca (pour le Somontano), et la Catalogne avec le Cava... Navarro Logistica était alors présent sur deux types de transport et logistique : d'un côté à destination des cavistes et restaurants, avec un traitement à l'unité ou au carton, et de l'autre vers la grande distribution, pour les approvisionnements en palettes de vins en provenance de la région de Calatayud, au sud de Saragosse. Jusqu'en 2010, nous transportions encore cinq à six palettes par jour. Mais avec l'effondrement de la consommation, nous ne travaillons pratiquement plus avec la grande distribution, tout simplement parce que les vins à destination de ce réseau ne peuvent supporter le coût de la logistique.
Il ne nous reste donc aujourd'hui que les vins de grande qualité, c'est-à-dire de producteurs qui sont en mesure de payer le prix du service logistique que nous offrons, et qui apporte une véritable valeur ajoutée au produit. Car lorsque nous transportons et entreposons des bouteilles conditionnées dans des emballages qui valent parfois à eux seuls 5 ou 6 euros, comme ce peut être le cas pour un grand Champagne ou un grand Cava, le produit exige bien évidemment une logistique particulière.
Cette tendance coïncide aussi avec une montée en gamme des vins espagnols. Et cela participe à l'émergence d'une culture de la logistique spécialisée en Espagne, à travers notamment la formation du personnel que nous mettons en œuvre.
Les produits entreposés dans mes entrepôts sont « mes » produits
Navarro Logistica fait partie du groupe Astre, qui s'inscrit par ailleurs dans cette logique de distribution sélective avec son offre de distribution urbaine « Astre City », ce qui justifie notre savoir-faire dans la manipulation de produits tels que le vin. Cela exige une formation particulière du personnel pour un maximum de sécurité dans la conduite et la manutention.
Cela fait aussi partie de notre culture d'entreprise : je considère que les produits entreposés dans mes entrepôts sont « mes » produits ; en d'autres termes, je suis responsable du capital que mes clients me confient, non seulement pour l'entreposage, dans des conditions idoines, mais également pour la livraison. Je suis également le représentant du producteur auprès de son propre client, le consommateur final ou les boutiques. Dans le cas d'une marchandise comme le vin, cette dimension de représentation est particulièrement importante. Et mon savoir-faire de logisticien, c'est enfin ma capacité à pouvoir assurer une traçabilité qui va garantir la sécurité du produit.
Cela finit par donner davantage de valeur au vin, mais il faut encore que les producteurs espagnols prennent conscience de cette évolution du marché pour accepter de payer le coût logistique, comme cela est déjà le cas en France. La tendance est bien avancée pour les vins espagnols qui atteignent déjà un certain niveau de qualité, comme le Protos ou le Somontano ; à charge pour nous, transporteurs et logisticiens, d'être en mesure de proposer le service pour pouvoir répondre au producteur au moment où il se décide à intégrer nos services à valeur ajoutée.
Lire l'ensemble de notre dossier sur la logistique des vins méditerranéens
Article réalisé en partenariat avec Vinisud
Cela fait aussi partie de notre culture d'entreprise : je considère que les produits entreposés dans mes entrepôts sont « mes » produits ; en d'autres termes, je suis responsable du capital que mes clients me confient, non seulement pour l'entreposage, dans des conditions idoines, mais également pour la livraison. Je suis également le représentant du producteur auprès de son propre client, le consommateur final ou les boutiques. Dans le cas d'une marchandise comme le vin, cette dimension de représentation est particulièrement importante. Et mon savoir-faire de logisticien, c'est enfin ma capacité à pouvoir assurer une traçabilité qui va garantir la sécurité du produit.
Cela finit par donner davantage de valeur au vin, mais il faut encore que les producteurs espagnols prennent conscience de cette évolution du marché pour accepter de payer le coût logistique, comme cela est déjà le cas en France. La tendance est bien avancée pour les vins espagnols qui atteignent déjà un certain niveau de qualité, comme le Protos ou le Somontano ; à charge pour nous, transporteurs et logisticiens, d'être en mesure de proposer le service pour pouvoir répondre au producteur au moment où il se décide à intégrer nos services à valeur ajoutée.
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